Présentation du paratexte
Ce poème est en sénaires iambiques.
Lambertus Hortensius (1500-1574) Lambertus Hortensius est un prêtre historien et humaniste néerlandais. Il est recteur de l’école latine (Gymnasium) de Naarden en 1544 et bien qu’il ne s’éloigne pas vraiment de la foi catholique, il sympathise avec les idées de la réforme. Son nom en langue vernaculaire n’est pas connu. Il a beaucoup commenté les auteurs anciens, et notamment Aristophane, Virgile et Lucain et il a également écrit des œuvres historiques en latin, notamment autour de la Réforme et des Anabaptistes (comme l’Histoire des Anabaptistes ou Relation curieuse de leur doctrine) qui ont un rayonnement international. Ses commentaires sur l’Enéide de Virgile, Enarrationes in sex priores libros Aeneidos Virgilianae ont été publiés en 1559, suivi en 1577 d’une édition complétée avec les commentaires de Lambertus Hortensius sur les six livres suivants. Cependant, les commentaires sur les livres VII à XII sont moins nombreux.
Bibliographie :- Kristine Louise Haugen, “A French Jesuit’s Lectures on Vergil, 1582-1583: Jacques Sirmond between Literature, History, and Myth”, in Sixteenth Century Journal, Vol. 30, No. 4, 1999, pp. 967-985
Argumentum
Argument
Un père donne son fils à éduquer à Socrate pour qu’il apprenne à rendre bonnes les causes injustes, pour éviter, grevé de dettes, de rien payer à ses créditeurs, en vieillard méchant et roué. Le fils revient de l’école et aussitôt entreprend de frapper son père à coups de bâton et donne au vieillard des raisons légitimes de brûler aussitôt dans sa colère l’école de Socrate.