Note éditoriale et conventions de traduction

Les conventions de transcription et de traduction sont identiques à celles énoncées dans l’anthologie issue du projet IThAC: L’invention du théâtre antique: anthologie de paratextes savants aux éditions des poètes dramatiques latins et grecs du XVIe s., Bruxelles, Latomus.

  • Les fichiers sont nommés selon le protocole suivant:

    Nom d’auteur antique abrégé et date d’édition_auteur du paratexte_numéro du paratexte dans l’édition. Ainsi Pla1472_Merula_p2 désigne le deuxième paratexte de Merula dans l’édition de 1472 des comédies de Plaute.”

  • Pour citer un paratexte :

    copier le lien de la barre d’outils, tel que: https://ithac.elan-numerique.fr/p/Ar1498_Carteromacus_p1 qui indique que c’est, dans le corpus des paratextes gérés par l’équipe Elan au sein d’IThAC, le premier paratexte de Carteromacus dans l’édition de 1498 d’Aristophane

  • Conventions de transcription

    Nos choix de transcription concernent la graphie et la ponctuation, que nous avons autant que possible uniformisées et modernisées.
    En ce qui concerne le grec, souvent imprimé de manière fautive notamment au début du siècle ou chez les imprimeurs qui n’étaient pas spécialisés dans l’impression du grec, nous nous sommes conformés aux pratiques de la collection grecque de la CUF ; les iotas souscrits, souvent omis, sont restitués et nous avons corrigé systématiquement l’accentuation.

    Pour ce qui est de la graphie du latin, nous n’avons pas transcrit les trémas, ni les accents et autres tildes. Nous avons fait le choix d’écrire en toutes lettres les ligatures, abréviations et troncatures ; l’esperluette « & » est transcrite par « et », « An. Pol. » devient dans notre transcription Angelus Politianus ; « acat. » est développé en « acatalecticum », « i.e. » devient « id est ». Les diphtongues ae, oe sont restituées sous les e qui les remplacent souvent. On trouvera donc tragoedia et non tragedia, paene et non pene. Pour quelques termes à graphie ambiguë dès l’Antiquité, dont le dictionnaire Gaffiot admet déjà les flottements, on a pu préserver deux orthographes pour un même mot, selon celle qui figure dans le texte traité : on trouvera donc caeteri ou ceteri, scaena ou scena. Nous utilisons systématiquement le « u » et non le « v » sauf pour les majuscules où seul le « V » est utilisé : « uitia » mais « Venatorius » . Nous avons modernisé la graphie des chiffres romains et avons donc renoncé aux D et C inversés.

    Nous avons supprimé les majuscules quand elles ne nous semblaient pas correspondre à l’usage moderne de la majuscule ; inversement, nous les avons restituées quand elles nous semblaient manquer, comme pour les noms propres.

    Nous avons uniformisé l’orthographe et choisi d’écrire catalectium et non cathalectium par exemple. Pour les noms d’auteurs anciens, nous suivons l’orthographe des dictionnaires Gaffiot et Bailly. Mais nous avons aussi corrigé les coquilles, barbarismes et solécismes manifestes sans les signaler, considérant qu’elles relevaient sans doute, le plus souvent, du typographe ; quand il y a matière à discussion cependant, une note signale notre intervention.

  • Conventions de traduction
    Les traductions sont délibérément ciblistes : le texte source figurant en regard, il est aisé de s’y reporter. Nous avons entrepris de distinguer les technicismes des termes courants et de les traduire de façon systématique ; mais comme plusieurs sont polysémiques et utiles dans plusieurs lexiques de spécialité (par exemple argumentum : intrigue ? résumé de la pièce ? argument dans un raisonnement ?), comme plusieurs de nos auteurs, à l’instar des écrivains antiques dont ils sont nourris, utilisent des synonymes à la place des technicismes attendus, par souci de variatio, il a été impossible de se conformer à un système rigide et certainement contre-productif, d’autant que les traductions émanent de nombreux traducteurs différents.