Présentation du paratexte
Hortensius donne là un « résumé de l’argument » des Grenouilles versifié en sénaires iambiques, sur le modèle de l’argument du grammairien Aristophane de Byzance, en trimètres iambiques, dont il s’inspire très largement. Voici le texte grec, accueilli dans le corpus des scholies d’Aristophane :
Schol. ad Ar. Ran., Arg. 2
« D’Aristophane le grammairien : Dionysos ayant appris d’Héraclès la route, se rend aux Enfers avec la peau et la massue, dans l’idée de ramener Euripide. En bas, il était en train de traverser le marais, quand le chœur à la voix puissante des grenouilles coassa. Puis c’est l’accueil des initiés. Pluton, le voyant en Héraclès, eut peur pour Cerbère. Mais dès qu’il se fut révélé, se met en place le concours tragique et le triomphateur est Eschyle et c’est lui que Dionysos remonte à la lumière, et non pas Euripide ».
Bibliographie :- Neff, Christian and Harold S. Bender. (1956). Hortensius, Lambertus (1500-1574). Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online. Consulté le 9 février 2022, sur
Perioche argumenti, iambicum trimetrum.
Résumé de l’argument, sénaires iambiques.
C’est aux Enfers que, instruit de la route par Hercule, le père Liber se rend, avec une terrifiante peau de lion et une massue, pour en faire remonter avec lui Euripide. Alors qu’il traverse le marais de l’Achéron, il entend les chœurs des grenouilles qui y coassent.
Puis des initiés le reçoivent. Pluton, croyant voir le farouche Hercule, fut d’abord terrifié par le souvenir du chien méchant Cerbère1.
Puis dès qu’on l’eut reconnu, on en revient au récit du concours tragique et celui qui l’emporte facilement sur l’autre est Eschyle, que le père Liber ramène avec lui à la lumière d’ici-bas, en abandonnant en bas Euripide.