In Aristophanem clarissimi uiri domini Nicodemi Frischlini, Poetae laureati et comitis Caesarei
Matthaeus Baderus

Présentation du paratexte

Mattheus Bader (1550-1598). Né à Landau, mort à Francfort-sur-le-Main. Philologue et pédagogue. Latiniste.

Ce poème est en distiques élégiaques.

Bibliographie :
  • Thomas Baier « Nicodemus Frischlin als Aristophanes-Übersetzer » editor Dramatische Wäldchen. Festschrift für Eckard Lefèvre zum 65. Geburtstag pubPlace publisher date
  • Patrick Lucky Hadley Athens in Rome, Rome in Germany. Nicodemus Frischlin and the Rehabilitation of Aristophanes in the 16th Century pubPlace publisher date
  • David PriceThe Political Dramaturgy of Nicodemus Frischlin : Essays on Humanist Drama in GermanypubPlace publisher, date
Traduction : Christian NICOLAS

In Aristophanem clarissimi uiri domini Nicodemi Frischlini, Poetae laureati et comitis Caesare

Sur l’Aristophane de l’illustrissime Sieur Nicodème Frischlin, poète couronné et Comte palatin

Miror Aristophanem Graecum, Veneresque salesque, Sed magis Ausoniam quod gerit ille togam. Tale suum carmen, diuine poeta, legenti, Quale sopor fessis cordibus esse solet. Flagrat Aristophanes bene olenti suauis odore, Siue gerat chlamydem corpore, siue togam. Perge uir eximie et reliquos enitere fetus : Multa tibi crescet gloria, multus honos. Posteritas summis te laudibus efferet olim : Si modo Apollineas illa probabit opes.

J’admire Aristophane en grec, ses jeux, ses grâces, mais plus encore en toge, habit de l’Ausonie. Ton chant, divin poète, est tel, pour qui te lit, que le sommeil peut être aux cœurs exténués. Aristophane exhale un parfum fort suave, en chlamyde aussi bien que s’il porte la toge. Finis, ami, la tâche et engendre tout le reste : une gloire, un honneur infini t’attendront. Les lecteurs de demain te couvriront un jour d’éloges, s’ils approuvent du moins les œuvres d’Apollon.

Matthaeus Baderus, scholae Francofordianae Rector

Mattheus Bader , recteur de l’Université de Francfort