Argumentum fabulae
Nicodemus Frischlinus

Présentation du paratexte

Traduction latine de cinq comédies d’Aristophane.

Bibliographie :
  • Thomas Baier« Nicodemus Frischlin als Aristophanes-Übersetzer »editorDramatische Wäldchen. Festschrift für Eckard Lefèvre zum 65. GeburtstagpubPlacepublisherdate
  • Patrick Lucky Hadley Athens in Rome, Rome in Germany. Nicodemus Frischlin and the Rehabilitation of Aristophanes in the 16th Century pubPlace publisher date
  • David PriceThe Political Dramaturgy of Nicodemus Frischlin : Essays on Humanist Drama in GermanypubPlace publisher, date
Traduction : Christian NICOLAS

Argumentum fabulae

Argument de la pièce

Bacchus desiderio boni poetae adductus, inferos adire constituit ut illinc reducat Euripidem.

Bacchus, poussé par le manque d’un bon poète, décide de descendre aux Enfers pour en faire remonter Euripide.

Quare cum seruo Xanthia iter ingreditur, gestante seruo humeris imposita stragula et interim equitante asinum, unde risus materia capitur.

Aussi entreprend-il le trajet avec l’esclave Xanthias qui porte un balluchon qu’il a mis sur ses épaules et qui chevauche en même temps un âne, ce qui provoque matière à rire.

Primo autem ad ostium Herculis deueniunt, ut eum de uia ad inferos eundi consulant.

Ils arrivent d’abord à la porte d’Hercule, pour lui demander conseil sur le chemin à suivre pour aller aux Enfers.

Ille Bacchum Herculeo amictum habitu conspicatus, facete irridet.

Lui, voyant Bacchus affublé d’un costume d’Hercule, se met à se moquer spirituellement de lui.

Cognito autem profectionis consilio, uarias Baccho uias aperit, quibus peruenire posset ad inferos.

Dès qu’il connaît le projet du voyage, il explique à Bacchus plusieurs routes pour arriver aux Enfers.

Sed cum nulla earum placeret Baccho, aliam monstrat qua per Stygiam paludem, ductu Charontis sit transeundum.

Mais comme aucune ne plaisait à Bacchus, il en dévoile une autre, celle qui passe par le marais du Styx sous la conduite de Charon.

Digressi ab Hercule, forte incidunt in mortuum qui ad sepulturam efferebatur.

Ils quittent Hercule et tombent par hasard sur un mort que l’on amenait au tombeau.

Ab hoc petunt ut Xanthiam onere liberet et stragula secum ad inferos deportet.

Ils lui demandent de délivrer Xanthias de son fardeau et d’emporter avec lui le balluchon aux Enfers.

Sd quia de mercede non possunt conuenire inter se, Bacchus a mortuis repellitur.

Mais ils n’arrivent pas à faire affaire et Bacchus est repoussé par les morts.

Interim commode ad ripam Charontis accedunt, a quo Bacchus in nauem suscipitur sed Xanthia, quod nauali proelio ad Arginusas non interfuisset, paludem circumire cogitur.

Entre temps, ils arrivent justement au rivage de Charon, par qui Bacchus est pris en charge dans la barque alors que Xanthias, du fait qu’il n’a pas participé à la bataille navale des Arginuses1, est contraint de faire le tour du marécage.

Transmittenti Baccho ranae in loco occulto Stygiae paludis coaxatu suo accinunt.

Pendant que Bacchus fait la traversée, des grenouilles, dans un lieu retiré du marécage du Styx, font entendre leurs coassements.

Vbi traiectit paludem Bacchus, celeriter Xanthiam ad se recipit.

Quand Bacchus a fini la traversée du marécage, il se fait vite rejoindre par Xanthias.

Occurrunt ipsis uaria monstra et Proteo mutabilior Empusa.

Viennent à leur rencontre plusieurs monstres, dont Empuse, plus changeante que Protée.

Ibi toto animo externatur Bacchus ac uix tandem serui in Elysium prospicientis, oratione confirmatur.

Là Bacchus perd ses esprits et c’est à peine si le discours de son esclave qui regarde vers l’Élysée le réconforte.

Ad extremum, in locum beatorum perueniunt, ubi chorus initiatorum tibiis et uocibus Bacchum laudat et Bacchanalia celebrat taedasque ardentes, pro more Atheniensium, in manibus gestat.

Pour finir, ils arrivent chez les Bienheureux où le chœur des initiés, à la flûte et à la voix, chante les louanges de Bacchus et célèbre les Bacchanales en tenant en main, à la mode athénienne, des torches allumées.

Idem in duas mox partes, seu dimidios choros, diuisus, ex una parte homines impios, rudes, scurras, seditiosos, proditores, auaros et similis farinae a sacris remouet, ex altera hymnos canit, quibus Cereris et Bacchi laudes peraguntur.

Le chœur se scinde en deux parties, ou demi-chœurs : d’un côté on chasse du rite les hommes impies, brutaux, bouffons, séditieux, traîtres, cupides et d’autres de même farine, de l’autre on chante des hymnes où sont exaltés les mérites de Cérès et de Bacchus.

Ab eodem semichoro Archidemus traducitur, itemque Clisthenes et Seuinus notantur.

Le même demi-chœur évoque Archédémos et blâme Clisthène et Sébinos.

Postremo Bacchus accedit et chorum de Plutonis regia, ubi ea sit, interrogat.

Puis Bacchus s’approche et interroge le chœur sur le palais de Pluton et l’endroit où il se trouve.

Qua monstrata, chorus ex utraque parte laetatur et tripudiat, ipse ostium leniter pulsat, prodit ibi Aeacus qui, conspecta claua ac leonina, Herculem adesse arbitratur, qui iam olim Cerberum abstulisset.

On le lui montre et le chœur tout réjoui sort des deux côtés en dansant ; lui-même frappe doucement à la porte, arrive Éaque qui, voyant la massue et la peau de lion, croit qu’Hercule est revenu, qui tout récemment avait enlevé Cerbère.

Itaque graui ira commotus, Gorgones et Harpyias uocatum abit ut ipsum constringant.

Aussi fou de rage, il part chercher les Gorgones et les Harpyes pour l’attacher.

Trepidante illic Baccho, et totis animis consternato, seruus Xanthia paulo confidentior habitum cum illo permutat.

Là Bacchus est terrifié et complètement abattu ; l’esclave Xanthias, un peu plus courageux, échange son costume avec lui.

Aduenit de improuiso famula Proserpinae, quae Herculem ad lautissimum epulum, ab hera instructum, inuitat.

Arrive à l’improviste une servante de Proserpine qui invite Hercule à un délicieux banquet préparé par sa maîtresse.

Eam felicitatem seruo inuidens Bacchus, se prius cum illo iocatum affirmat : ipsumque resumpto seruili habitu, Herculeum amictum cogit deponere.

Ce coup de chance pour l’esclave rend Bacchus jaloux, il affirme que c’était un jeu entre eux et, se débarrassant du costume d’esclave, il lui ordonne de déposer celui d’Hercule.

Sed priusquam in regiam Plutonis ingrediuntur, duae cauponae Pandoceutria et Plathana, nouum Baccho terrorem iniciunt.

Mais avant qu’ils entrent dans le palais de Pluton, deux tenancières d’auberge, Pandoceutria et Plathanè, suscitent à nouveau la peur chez Bacchus.

Ratae enim eun esse Herculem, de uoracitate illius et furtis queritantur: simulque uiro extrema mala, ac quaeuis supplicia comminantur.

Car croyant qu’il est Hercule, elles se plaignent de sa voracité et de ses vols et en même temps menacent le bonhomme des pires maux et supplices.

Ibi denuo periclitans Bacchus, seruum orat, exoratque, ut permutato scum habitu, sese Herculem esse simulet.

Là Bacchus, à nouveau en danger, prie instamment son esclave d’échanger les costumes et de se faire passer pour Hercule.

Redit interim cum Lorariis suis in Scenam Aeacus et Xanthiam pro Hercule, Cerberi raptore constringit, ut de illo supplicium sumat.

Entre temps entre en scène Éaque avec ses sbires et, prenant Xanthias pour Hercule, le kidnappeur de Cerbère, il le fait attacher pour le conduire au supplice.

Negat Xanthias se ad Inferos umquam descendisse : et ut fidem sibi conciliet, seruum suum (qui iam erat Bacchus, eum se simulans) uincire et torquere iubet.

Xanthias nie être jamais descendu aux Enfers auparavant et, pour prouver sa bonne foi, demande que son esclave (qui, lors, était Bacchus qui se faisait passer pour lui) soit attaché et mis à la question.

Sed is, quod sibi a quaestione metueret, Deum se esse profitetur, et Bacchum quidem Iouis filium.

Mais lui, craignant pour son compte la torture, révèle qu’il est un dieu, Bacchus, le fils de Jupiter.

Xanthias, ut herum confundat, Aeaco suadet, ut in utriusque diuinitatem inquirat : et alternis ictibus utrumque uerberet : tum, quem dolere uideat, eum pro Deo non habeat.

Xanthias, pour confondre son maître, persuade Éaque de faire une enquête en divinité sur l’un et l’autre et de les frapper chacun à tour de rôle : alors, celui qu’il verra se plaindre, celui-là ne doit pas être pris pour un dieu.

Instituto hoc examine, cum uterque plagas inflictas constanter ferret, Bacchus quidem ut Deus ἀπαθής, Xanthias uero, ut seruus, cuius tergum plagis occalluerat ; tandem omissa hac inquirendi ratione, ambos in regiam Plutonis introducit ut illic examinentur.

On met en place la procédure ; mais comme tous deux résistent avec constance aux coups qu’on leur donne, Bacchus parce qu’il est un dieu insensible, Xanthias parce que, en tant qu’esclave, il a un dos cuirassé par les coups, finalement, laissant tomber l’enquête, il les introduit tous deux dans le palais de Pluton pour qu’ils y soient interrogés.

Illis digressis, chorus partim in sceleratos, ut Cleophontem et Cligenem, inuehitur, partim de suo officio, et commoda ratione gubernandi Rempublicam disserit.

Ils sortent et le chœur, pour moitié s’en prend aux scélérats comme Cléophon et Cligénès, pour moitié glose sur son devoir et sur la bonne façon de gouverner l’état.

Paulo post progreditur ex regia Plutonis famulus, cum Xanthia, Bacchi famulo.

Peu après sort du palais de Pluton un esclave avec Xanthias, l’esclave de Bacchus.

Hi seruorum more, heris absentibus obtrectant et uirtutes suas narrant.

En esclaves qu’ils sont, profitant de l’absence de leurs maîtres, ils les débinent et narrent leurs propres vertus.

Orto autem in regia tumultu, famulus Plutonis Xanthiae exponit ambitionem Euripidis, quod sceleratorum suffragiis adiutus primas tenere, et Aeschylo ac Sophocli palmam tragicam eripere conetur.

Mais comme dans le palais est née une dispute, l’esclave de Pluton raconte à Xanthias qu’Euripide a l’ambition, avec l’aide des suffrages des scélérats, de tenir le premier rôle et de ravir à Eschyle et à Sophocle la palme de la tragédie.

Tum, quae mox inter utrumque altercatio futura sit, paucis commemorat.

Alors il rappelle brièvement l’altercation qui va avoir lieu entre eux sous peu.

Reuersis in domum Plutonis seruulis, chorus de eadem altercatione praesagit, Aeschyli iracundiam et grandiloquentiam, Euripidis uero garrulitatem perstringens.

Les esclaves retournent dans la demeure de Pluton et le chœur préjuge de cette même dispute en évoquant la colère et le sublime d’Eschyle d’un côté, le bavardage d’Euripide de l’autre.

Mox adest ipse Euripides, qui occupata sede Aeschyli, grauiter poetam ueterem ciminatur.

Arrive alors Euripide qui, après s’être emparé du trône d’Eschyle, incrimine lourdement le vieux poète.

Existunt utrinque conuicia, quae uix tandem a Baccho sedantur, utroque in placidum colloquium consentiente.

S’ensuivent des injures mutuelles que Bacchus peine à calmer puis tous deux acceptent une conversation apaisée.

Habitis undiquaque precibus, prolixa instituitur concertatio, et poetarum inter se contentio, in qua primum Euripides Aeschylum reprehendit, quod in Achille et Niobe, personas προκαταρκτικὰς mutas introduxerit, et spectatorem suspenderit, ideoque deceperit.

Après des prières des deux côtés, on instaure un concours prolixe et un débat entre les deux poètes ; d’abord Euripide blâme Eschyle d’avoir, dans son Achille et sa Niobé, mis en scène de nombreux personnages à l’origine de l’intrigue muets, d’avoir laissé le spectateur en suspens et, par là, de l’avoir déçu.

Tum quod noua uerba et animalia, ut ἱππαλεκτρυόνας et τραγελάφους 2 effinxerit.

Et aussi d’avoir inventé de nouveaux mots et de nouveaux animaux, comme les « chevaux-coqs » et les « boucs-cerfs ».

Praeterea, quod ipse doctos, Aeschylus uero indoctos discipulos post se reliquerit.

En outre, alors que lui laisse des disciples savants, d’avoir laissé derrière lui des ignorants.

Denique sua poemata Reipublicae profuerint, Aeschyli obfuerint.

Enfin, si ses pièces à lui ont été utiles à la cité, celles d’Eschyle lui ont nui.

Qua accusatione chorus permotus, Aeschylum hortatur, ut placide, et sine ira, contra Euripidem se tueatur.

Ces accusations émeuvent le chœur qui exhorte Eschyle à se défendre calmement et sans colère contre Euripide.

Itaque ille primo omnium, quod ultimo loco sibi obiectum fuerat, erudite diluit, et suas Tragoedias plus quam Euripidis profuisse, ex eo demonstrat, quod sua aetate uiri bellicosi fuerint, qui Persas uicerint.

Aussi ce dernier commence par la dernière objection qui lui avait été faite et la détruit savamment en démontrant que ses tragédies, plus que celles d’Euripide, ont été utiles parce que de son temps les hommes étaient de vrais guerriers, les vainqueurs des Perses.

Euripidis uero tempestate homines turbulenti, Cleones et Alcibiades, qui pacem publicam ciuibus et patriae eripuerint.

Au contraire, du temps d’Euripide, on a eu des émeutiers, Cléon et Alcibiade, qui ont volé la paix publique aux citoyens et à la patrie.

Deinde uerbis suis grandibus, loquacitatem Euripidis opponit, et neglectum decori, quod seruo et hero eandem tribuerit orationem, unde morum facta sit dissolutio.

Puis à ses mots sublimes il oppose le verbiage d’Euripide, dit qu’on a négligé les convenances en attribuant le même style à l’esclave et au maître, ce qui a entraîné un abaissement moral.

Tandem chorus accedit, et poetas disceptantes locum mutare, atque alio secedere iubet ; tum noua et uetera depromere mandat.

Alors le chœur s’approche et demande aux poètes débatteurs de ne pas rester sur le même terrain, d’aller voir ailleurs et il leur enjoint de prendre du vieux et du neuf.

Quibus ita constitutis, Euripides Aeschyli prologos examinat, eumque ταὐτολογίας accusat.

Les choses ainsi fixées, Euripide examine les prologues d’Eschyle et leur reproche d’être tautologiques.

Cuius ille uicissim prologos, praemissa suorum defensione, mirifice exagitat, omnes sibi conformes esse demonstrans, ut quibus paene omnibus τὸ ληκύθιον ἀπώλεσεν3 accommodare possit.

Mais lui à son tour s’en prend aux prologues de l’autre, négligeant de défendre les siens, et fait voir merveilleusement qu’ils sont tous de même type, de ceux qu’on peut finir par « perdit une burette ».

Hinc a prologis ad choros transeunt : quos, ut perperam ab Aeschylo factos Euripides demonstret, ipse ex diuersis eiusdem tragoediis uaria carmina ridicule consuit, quibus odiosas repetitiones annectit.

Puis des prologues on passe aux chœurs ; pour faire la démonstration que ceux d’Eschyle sont mauvais, Euripide fait un amusant patchwork de vers de plusieurs de ses tragédies auxquels il ajoute d’odieuses répétitions.

Sed eandem illi et parem gratiam, idque maiori cum uenustate reponit Aeschylus.

Mais Eschyle lui rend la pareille et avec encore plus de grâce.

Baccho autem utrumque hortante ut a certamine, et odiosa altercatione desistant, petit Aeschylus utriusque uerba et metra appendi statera atque librari.

Alors que Bacchus les incite à cesser leur concours et leur dispute odieuse, Eschyle réclame qu’on mette leurs mots et leurs vers à tous deux dans la balance et qu’on les pèse.

In eo examine Aeschyli uerba sua grauitate, Euripidaeis longe praeponderant.

Sur ce critère, les mots d’Eschyle avec leur gravité pèsent beaucoup plus lourd que ceux d’Euripide.

Ad postremum Pluto accedit, et Bacchum de utroque Poeta sententiam pronuntiare iubet, ut qui melior ei uideatur, eum secum deducat.

Pour finir, Pluton arrive et somme Bacchus de donner son verdict sur les deux poètes, pour emmener avec lui celui qui lui paraît le meilleur des deux.

Sed quia difficile erat, alterum alteri praeferre, ideo Bacchus nouas utrique quaestiones proponit.

Mais comme il était compliqué de choisir entre l’un ou l’autre, Bacchus leur pose de nouvelles questions.

Et primum de Alcibiade quid sentiant, utrumque iubet dicere.

Et d’abord il les somme de donner leur avis sur Alcibiade.

Deinde de Republica recte instituenda quaerit, ut ciuitas salua, et beati sint ciues.

Puis il les interroge sur le bon régime politique à même de préserver la cité et de faire le bonheur des citoyens.

Vbi cum ambo grauiter dixissent, Bacchus frustra indignante Euripide, Aeschylum sibi eligit, quibus abituris, Pluto epulum prius exhibet.

Les deux font une réponse grave et Bacchus, provoquant la vaine indignation d’Euripide, choisit Eschyle et, alors qu’ils vont partir, Pluton propose d’abord un banquet.

Hac re animaduersa, chorus sapientiam laudibus effert, eiusque utilitates proposito Aeschyli exemplo commemorat.

A cette remarque, le chœur loue sa sagesse et rappelle ses bienfaits en proposant l’exemple d’Eschyle.

Pluto abeunti Aeschylo ualedicit, et quid Athenis eum efficere uelit, paucis exponit.

Pluton dit adieu à Eschyle qui s’en va et expose en quelques mots ce qu’il attend de lui pour Athènes.

Cui ille uicissim Sophoclem commendat, ut reiecto Euripide, suum ipse interea locum teneat.

Ce dernier lui recommande Sophocle pour qu’il occupe dès lors, au détriment d’Euripide, sa propre place.

Accedit et chorus, qui abeuntes laeto carmine prosequitur.

Arrive aussi le chœur qui accompagne les partants d’un chant joyeux.


1. Victoire navale, en 406, d’Athènes contre Sparte, dans l’un des derniers épisodes de la Guerre du Péloponnèse. Les Arginuses sont un petit archipel entre Lesbos et la côte turque.
2. Ar., Ran.937.
3. Ar., Ran. 1208.