Aristophanes Frischlianus de se
Ioannes Rosbachius

Présentation du paratexte

Pièce en hendécasyllabes phaléciens.

Johann Wilhelm Rosenbach, né à Friedberg et actif dans les années 1589-1626. Mal connu, pasteur à Ansbach, auteur entre autres d’une épopée chrétienne sur Suzanne en 1590.

Bibliographie :
  • Thomas Baier « Nicodemus Frischlin als Aristophanes-Übersetzer » editor Dramatische Wäldchen. Festschrift für Eckard Lefèvre zum 65. Geburtstag pubPlace publisher date
  • Patrick Lucky Hadley Athens in Rome, Rome in Germany. Nicodemus Frischlin and the Rehabilitation of Aristophanes in the 16th Century pubPlace publisher date
  • David PriceThe Political Dramaturgy of Nicodemus Frischlin : Essays on Humanist Drama in GermanypubPlace publisher, date
Traduction : Christian NICOLAS

Aristophanes Frischlinianus de se

L’Aristophane de Frischlin sur lui-même

Cui, lector, Latios uenire in actus Nunquam contigit, ecce iam cothurno Romano exeo, comico nitore Rursus prodeo nunc, nouisque scaenis, Punctisque omnibus absolutus : auctor Qui uertit, Nicodemus est, poeta Clarus, Caesarius, disertus, atque Praestans eloquio utriusque linguae. Ergo pande fores, theatra pande Quaeso regia, laetus ut subintrem. Sum dignus nitidis agi theatris : Dignus principibus legi et monarchis. Pure quisquis amas loqui, Latinam Linguam qui cupis elegantiore Cultu, me lege : lectitasse docti Iurabis lepidum stylum Terenti. Sic me posteritas habebit usque Carum : sic Nicodemus auctor usque Terrarum celebrabitur per orbem.

Ioannes Guilielemus Rosbachius Fridbergensis, Fecit

Moi qui n’avais jamais pu jusqu’ici, lecteur, monter sur les tréteaux de la scène latine, me voici donc quittant le cothurne romain et revenant ici habillé de comique, complété en tout point de scènes inédites. Celui qui m’a traduit, ici, est Nicodème, poète reconnu, impérial, disert et connaisseur habile en l’une et l’autre langue. Ouvre-moi donc la porte, ouvre-moi les théâtres royaux, pour que j’y fasse une joyeuse entrée. Je vaux d’être joué sur des scènes splendides, d’être lu par des yeux princiers, voire royaux. Toi qui aimes parler purement, toi qui veux apprendre le latin d’élégante façon, lis-moi et tu croiras avoir lu pour de bon le phrasé si charmant du très savant Térence. Ainsi de vos neveux je serai familier ; ainsi ce Nicodème aura gloire en le monde.

Fait par Johann Wilhelm Rosenbach de Friedberg