Présentation du paratexte
Epigramme grecque en distiques élégiaques composée par Friedrich Sylburg (1536-1596), qui fut l'élève d'Henri Estienne.
Après avoir un temps enseigné, il devient en 1581 correcteur de textes grecs chez l'imprimeur Johann Wechel à Francfort. Il édite alors différents auteurs grecs. Dans cette épigramme, il loue la traduction de Frischlin, qui, allemand, a traduit en latin "l'âme des Athéniens". Pour ce faire, il met en scène un Apollon spectateur conquis d'une représentation d'Aristophane en latin et s'adressant aux muses pour dire son admiration.
Bibliographie :-
Thomas Baier « Nicodemus Frischlin als Aristophanes-Übersetzer » editor Dramatische Wäldchen. Festschrift für Eckard Lefèvre zum 65. Geburtstag pubPlace publisher date -
Patrick Lucky Hadley Athens in Rome, Rome in Germany. Nicodemus Frischlin and the Rehabilitation of Aristophanes in the 16th Century pubPlace publisher date -
David Price The Political Dramaturgy of Nicodemus Frischlin : Essays on Humanist Drama in GermanypubPlace publisher, date
Aliud eiusdem in eundem
Autre épigramme, du même Sylburg sur le même
Or le fils de Léto, voyant d’Aristophane, en mots ausoniens composés par Frischlin, la troupe déclamer et jouer sur les scènes de la latinité les finesses attiques d’une voix non moins belle, à jamais éternelle, rit et interpella les Muses et les Grâces : « Déesses regardez le nouveau jeu d’Hermès ! Le drôle a enfermé l'âme des Cécropiens, de sa bouche allemande il joue de l'ausonien ! »