Présentation du paratexte
type de texte : Traduction latine seule.
Remplacé par une lettre adressée à William Warham dans l’édition suivante.
Bibliographie :-
Thomas Baier , « Érasme traducteur », Anabases. Traditions et réceptions de l’Antiquité [en ligne], n°21 , date, p.99–111 , en ligne https://doi.org/10.4000/anabases.5251 ; -
Paul Botley , Latin translation in the Renaissance: the theory and practice of Leonardo Bruni, Giannozzo Manetti and Desiderius Erasmus, pubPlace, publisher, date ; -
Virginie Leroux , « Les premières traductions de l’Iphigénie à Aulis d’Euripide, d’Érasme à Thomas Sébillet », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, vol.40 , n°3 , date, p.243–64 , en ligne http://www.jstor.org/stable/26400065 ; -
Howard Norland , « The role of drama in Erasmus’ literary thought » dans Congrès international d’études néo-latines, Acta conventus neo-latini Bononiensis: proceedings of the Fourth International Congress of Neo-Latin Studies, édité par editor, publisher, pubPlace, date, p.549-557 ; -
Erika Rummel , Erasmus as a translator of the classics, pubPlace, publisher, date ; -
Nigel Guy Wilson , « Erasmus as a translator of Euripides: supplementary notes », Antike und Abendland, vol.18 , n°1 , date, p.87–88 , en ligne https://doi.org/10.1515/9783110241303.87.
Erasmus Lectori S.P.D.
Erasme donne son salut au lecteur.
Quoniam intelligebamus aliis alia placere quo cunctis (quo adfieri posset) faceremus satis simulque ipsi nihil non expiremur, in hac tragoedia uertenda nonnihil de pristina illa religione remisimus.
Puisque je comprenais que chacun avait des préférences trop spécifiques pour que, dans la mesure du possible, je pusse les satisfaire globalement sans manquer de mourir, en traduisant cette tragédie-ci, j’ai quelque peu renoncé à mes scrupules d’autrefois.
Pauloque maiorem habuimus rationem candoris et perspicuitatis.
J’ai tenu davantage compte de son éclat et de sa clarté.
Praeterea in Choris immodicam metrorum uariationem temperauimus, non nostris consulentes commodis sed partim quod uideremus tantam generum confusionem ab oratione soluta non multum abesse, partimque intelligeremus et Senecam Tragicum ab eius rei imitatione abstinuisse.
En outre, j’ai arrangé les variations métriques démesurées dans les Chœurs, sans m’occuper de ce qui était pratique pour moi mais en partie puisque je voyais que la très grande confusion des types de vers ne s’écartait pas tellement de la prose, et en partie puisque je constatais que même Sénèque le Tragique s’était abstenu d’imiter cet élément-là.
Vale, lector optime.
Adieu, très cher lecteur.