Présentation du paratexte
Le poème est en sénaires iambiques.
Bibliographie :Argumentum
Argument
Pour venger le meurtre de son père, Oreste tue en même temps Égisthe et Clytemnestre, mais, en retour de la mort de sa mère, il reçut aussitôt un châtiment, puisqu’il fut touché par la folie ; alors Tyndare le père de la morte, l’accuse et lui demande quelle punition mérite d’endurer un parricide.
Les citoyens grecs sont sur le point de voter lorsque Ménélas, de retour, envoie de nuit en ville son épouse Hélène ; le jour venu, Oreste lui demande, après son retour, de le soutenir, mais Ménélas craint davantage l’interdiction de Tyndare.
Et alors que lors de l’assemblée des citoyens les avis étaient prononcés dans un ordre déterminé, le peuple embrasé ordonne qu’Oreste soit tué.
Alors, Pylade, son ami présent à ce moment, résout de se venger de Ménélas en tuant Hélène avant une mort inévitable.
Cependant leur attente se joue des comploteurs, car Hélène est enlevée par les dieux. Leur dévoilant ensuite cet enlèvement, Phébus met Hermione entre leurs mains.
Ils étaient sur le point de la tuer à moins qu’une existence très douce ne leur soit concédée.
Mais lorsqu’arrive Ménélas et qu’il voit en même temps qu’il a été privé de sa fille et de son épouse adorée, entrant dans le palais en fureur, il combat sa famille.
Eux, clairvoyants, ils le menacent d’enflammer son palais.
Alors Phébus se dévoile aux yeux de tous, dénoue le nœud de la pièce, annonce qu’il a emmené Hélène dans le séjour des Dieux et ordonne qu’Oreste épouse Hermione (que la belle Électre, de son côté, doit épouser Pylade) et qu’après avoir expié le meurtre de sa mère, il règne enfin sur Argos et jouisse du pouvoir.