Euripidis Helena. Argumentum Xylandri.
Guilelmus Xylander

Présentation du paratexte

list Bibliographie :
  • Micha Lazarus, ‘Tragedy at Wittenberg: Sophocles in Reformation Europe’, Renaissance Quarterly, 73 (2020), 33–77 .
  • Michael Lurje, ‘Misreading Sophocles: Or Why Does the History of Interpretation Matter?’, Antike Und Abendland, 52 (2006), 1–15
  • Michael Lurje, ‘Facing up to Tragedy: Toward an Intellectual History of Sophocles in Europe from Camerarius to Nietzsche’, in A Companion to Sophocles (Blackwell Publishing Ltd., 2012), pp. 440–61.
Traduction : Sarah GAUCHER

Euripidis Helena. Argumentum Xylandri.

Hélène d’Euripide. Argument de Xylander.

Ostenditur hac Tragoedia Helenam non fuisse raptam a Paride, sed a Mercurio deportatam in Aegyptum, ibique custoditam a Proteo.

Cette tragédie montre qu’Hélène n’a pas été enlevée par Pâris, mais a été emmenée par Mercure en Égypte et qu’elle a été retenue là-bas par Protée.

Nubes autem, simulacrum Helenae, abducta a Paride bello Troiano occasionem dedit.

D’autre part, c’est un nuage, un simulacre d’Hélène qui a été emmené par Pâris et qui a fourni le prétexte de la guerre de Troie.

Quo confecto, eam nubem secum Menelaus abducit Ilio, diuque uagatus in Aegyptum uenit.

Et, après ces évènements, c’est ce nuage que Ménélas emmène de Troie avec lui, et, après un long voyage, il parvient en Égypte.

Ibi euanit simulacrum, et ipse ueram Helenam (cuius tum coniugium Theoclymen Protei filius expetebat) inuenit, ususque auxilio Theonoes, Proteo natae, abducit.

Là, le simulacre s’évanouit, Ménélas trouve la véritable Hélène (dont Théoclymène, le fils de Protée, réclamait alors la main) et, avec l’aide de Théonoé, la fille de Protée, il l’emmène.