Argumentum Et Praefatiuncula Gaspari Stiblini In Euripidis Rhesum
Gasparus Stiblinus

Présentation du paratexte

Bibliographie :
Traduction : Christian NICOLAS

Argumentum et Praefatiuncula Gaspari Stiblini In Euripidis Rhesum

Argument et petite préface de Gaspar Stiblinus sur le Rhésus d’Euripide.

Rhesus Thrax dux Byzantiorum (ut Suidas tradit) bellicis artibus rebusque fortiter gestis inter suos clarissimus extitit. 1

Rhésus le Thrace, chef des Byzantins (selon Suidas2), par sa technique à la guerre et des exploits héroïques, était le plus célèbre des siens.

Is, cum bellum Troianum iam non Asiam solum sed totum paene orbem terrarum concuteret, ut cui admiscerentur omnium gentium et nationum reges ac duces, multis legationibus ab Hectore sollicitatus ad Ilium ualido cum exercitu uenit: serius tamen Hectoris expectatione quod prius regni sui fines aduersus Scytharum incursiones tueri necesse habuerit.

Alors que la guerre de Troie frappait non seulement l’Asie mais presque la terre entière, au point qu’on voyait s’y joindre les rois et chefs de tous pays et nations, sollicité par plusieurs ambassades envoyées par Hector, il se rendit à Ilion avec sa vaillante armée, mais trop tard au gré d’Hector, parce qu’il avait dû d’abord protéger les frontières de son royaume contre les incursions des Scythes.

Prima autem nocte in Troianorum castris, cum iam certam spem uictoriae concepisset seque cum suis quieti dedisset, nihil periculi metuens omniumque rerum securus (quippe iam fractas Graecorum res dictitabant), a Diomede et Vlysse ductu Mineruae obtruncatur.

Or lors de sa première nuit au camp troyen, alors qu’il était presque sûr de la victoire et qu’il s’était abandonné, avec les siens, au sommeil, sans craindre aucun danger et entièrement en sécurité (car la puissance grecque, disait-on, était brisée), Diomède et Ulysse, sous la conduite de Minerve, le décapitent.

Iuno enim Graecorum rebus timens propter aduentum Thracum misit Palladem, quae in exitium Rhesi istos iam dictos heroas excitet: a quibus interficitur et Dolon exploratum a Troianis missus hortatu Aeneae, qui Hectoris arbitrantis fugam moliri Graecos ardorem moderatur reuocatque eum a nimis callido consilio, quo uniuersis copiis oppugnare noctu munitiones Graecorum omnesque hostes in fuga opprimere constituebat.

Car Junon, craignant pour les affaires des Grecs à cause de l’arrivée des Thraces, envoya Pallas pour inciter les héros cités à tuer Rhésus ; il est donc tué par eux et Dolon fut envoyé en éclaireur par les Troyens, à l’instigation d’Énée, qui tempère l’ardeur d’Hector persuadé que les Grecs préparent leur fuite et le dissuade de mettre en œuvre un plan trop rusé consistant à attaquer avec toutes ses forces, de nuit, les retranchements des Grecs, de mettre en fuite et d’écraser tous les ennemis.

Terpsichore, uel (ut alii) Euterpe mater, funus filii curat.

Terpsichore ou (selon d’autres) Euterpe, sa mère3, s’occupe des funérailles de son fils.

Acerbum autem dolorem tam Troianis quam Thracibus fortissimi principis inopinatus ac miserabilis casus attulit.

Or le sort inopiné et pitoyable de ce prince très vaillant suscita chez les Troyens et chez les Thraces une douleur amère.

Sunt qui scribant Rhesum primo die secundo marte pugnasse multosque Graecos fudisse, ac secunda demum nocte insidiis exploratorum iugulatum periisse.

Certains écrivent que Rhésus combattit le premier jour avec grand succès, qu’il défit de nombreux Grecs et que, la seconde nuit précisément, il mourut égorgé, piégé par des éclaireurs.

Ceterum hoc totum argumentum sumptum est ex Iliad. κ.

D’ailleurs tout cet argument est tiré de L’Iliade chant 10.

Haec de Argumento, nunc de scopo huius fabulae.

Voici pour l’argument, voyons maintenant l’objectif de cette pièce.

In hoc dramate proponitur pulcherimma quaedam imago militaris oeconomiae, siue διοικήσεως: in qua non tam ualent uis et prompta audacia praesentesque in periculis animi quam tuta consilia ac mentes cautae futurorumque praesagae.

Dans ce drame est proposée une très belle image d’organisation militaire, ou dioikêsis, dans laquelle ce qui a de la valeur n’est pas tant l’audace téméraire ou le courage constant dans le danger que les plans sûrs et les intelligences prudentes qui anticipent l’avenir.

Hector totus calet amore pugnandi, nec animus nec uires desunt: at Aeneae prudentia sedata quomodo res et recte et tuto geri possit perspicit.

Hector est tout ardent du désir de combattre et il ne manque ni de courage ni de forces, mais la prudence apaisée d’Énée examine comment l’affaire pourrait être menée bien et sûrement.

Hectores isti feruidi saepe maximos exercitus in discrimen adducunt hostibusque sua temeritate uictoriam ueluti propinant.

Ce sont ces Hector bouillants qui souvent conduisent leurs armées au point critique et par leur aveuglement, offrent, pour ainsi dire, la victoire aux ennemis.

Sed Aeneae ingenii solertia prudentique consilio nonnumquam imbecilles robustissimas copias fuderunt.

Mais des Énée à l’intelligence habile et aux conseils avisés, ont parfois, malgré leur faiblesse, défait des forces très puissantes.

Vnde Homerus prudentiam coniunctam cum uiribus et uirtute militari esse debere hoc uersu docet :

C’est pourquoi Homère montre dans ce vers qu’il faut que la prudence se combine avec la force et le courage militaires :

ἀμφότερον, βασιλεύς τ’ ἀγαθὸς κρατερός τ’ αἰχμητής. 4

« les deux en même temps, bon roi, vaillant soldat ».

Lege huc illam apud Ouidium in 12. Transform. Vlyssis et Aiacis super armis Achillis contentionem 5 : in qua egregia comparatio bonorum animi (quae sunt sapientia, eloquentia, solertia, et quaedam omnium affectuum moderatio) et corporis, quae sunt robor, duritia, et laborum patientia, sanitas, unde immodica propriarum uirium uenit fiducia.

Va lire chez Ovide, Met. 12 le débat entre Ulysse et Ajax sur les armes d’Achille ; on y trouve une excellente comparaison entre les qualités d’esprit (que sont la sagesse, l’éloquence, l’habileté et cette modération de toutes les passions) et celles du corps (que sont la robustesse, la dureté, l’endurance, la santé), d’où vient une excessive confiance en ses propres forces.

Formam luculentam utriusque uirtutis tam bellicae quam politicae Cyri paedia apud Xenophontem adumbrat.

La brillante beauté des deux qualités, celle de chef de guerre et celle d’homme d’état, est esquissée dans la Cyropédie de Xénophon.

Meminerit etiam adolescens hic exhiberi imaginem quandam uitae militaris, in qua omnia incerta, periculosa, turbida, plena insidiarum: item euentus rerum insperati et subiti, ac plurima mortis imago ob oculos uersatur.

Le jeune homme se souviendra qu’on y montre une certaine image de la vie de soldat, où tout est incertain, dangereux, troublé, plein de pièges ; en outre, les événements prennent un tour inespéré et rapide, et on a sous les yeux une fréquente image de la mort.

Quorum tamen incommodorum maior pars ducum industria decidi potest.

Et pourtant une bonne part de ces inconvénients peut être supprimée par le zèle des chefs.

Nimia autem securitas et fiducia Rheso inopinatae necis causa extitit: quae duae res saepe faciunt ut maximas calamitates ualidissimi exercitus accipiant.

Une tranquillité et une confiance excessives ont causé la mort inopinée de Rhésus, deux états qui font souvent advenir d’immenses catastrophes aux armées les plus fortes.

Cicero in oratione pro lege Manilia has fere dotes in summo imperatore requirit: said 6

Cicéron, dans son Disours pour la loi Manilia, demande chez un chef suprême toutes ces qualités : chance, stratégie, vertu, autorité, et aussi endurance dans les épreuves, courage dans les dangers, zèle dans l’action, rapidité dans l’exécution, intelligence dans la prévoyance.

Sed haec hactenus.

Mais en voilà assez.

Argumentum actus primi.

Argument de l’acte 1.

Vigiles excitant Hectorem imperatorem nocte intempesta nuntiantque magnos ignes passim per Graecorum castra lucere: incertum esse quidnam nouarum rerum moliantur hostes.

Les sentinelles réveillent Hector en pleine nuit et lui annoncent que de grands feux brillent partout dans le camp grec : on ne sait pas quelle nouvelle ruse trament les ennemis.

Vnde uiros in arma rapiendos suadent ne subito improuisi aliquo periculo implicentur.

Ils persuadent donc les hommes de prendre les armes pour ne pas être surpris par un danger soudain.

Hector ex his coniecturam facit Graecos fugam adornare: iamque ipsos in fuga persequi ac concidere gestit.

Hector, de là, conclut que les Grecs préparent leur fuite et il brûle aussitôt de les poursuivre dans leur fuite et de les massacrer.

Quod dum agitaret cum choro, Aeneas interuenit et quid sibi uelint motus isti nocturni in exercitu percontatur: cognitaque re prudentissime consulit ne quid praecipitanter ageret neue noctu exercitum in discrimen adduceret, praesertim cum nondum satis constet quid hostes machinentur.

Pendant qu’il en délibérait avec le chœur, Énée intervient et se demande la raison de ces manœuvres nocturnes pour l’armée, en apprend le fin mot et conseille fort intelligemment de ne rien précipiter ni de mener de nuit l’armée au désastre, surtout sans savoir précisément ce que les ennemis trament.

Quin potius exploratorem mittendum ut per hunc cognitis hostium consiliis postea quid agendum tutius deliberari possit.

Mieux : il faut qu’il fasse envoyer un éclaireur pour connaître les intentions des ennemis et ensuite décider ce qu’il faut faire.

2. Dolon ultro suam operam offert hac in re pacisciturque de praemio cum Hectore seque iam ad ipsum factum accingit.

2. Dolon offre spontanément son aide et s’entend avec Hector sur la récompense puis se charge de la mission.

3. Chorus fausta precatione euntem Dolonem in manifestum periculum prosequitur, Apollinemque orat ut comes et socius esse uelit uiro tam praeclarum facinus obeunti pro patria utque eum uictorem et multa Graecorum clade ouantem Troianis reddat.

3. Le chœur, dans une prière propitiatoire, accompagne le départ de Dolon vers un danger évident et supplie Apollon de bien vouloir suivre et aider un homme qui va au-devant d’un acte si glorieux pour sa patrie et de le faire revenir victorieux et sous les hourras de la grande défaite des Grecs.

Argumentum actus secundi.

Argument de l’acte II

Pastor quidam Rhesum Thracum regem aduentare per Idae nemora cum ualido ac firmo exercitu nuntiat: quem pastorem Hector uix admittit ad colloquium, ut erat uir uehementis animi et qui paucos tolerare posset.

Un berger annonce que le roi thrace Rhésus s’approche par les bois de l’Ida avec son armée vaillante et forte ; Hector peine à accepter ce berger dans la conversation, tant il était homme à l’esprit ardent et enclin à supporter peu de gens.

Deinde spe uictoriae ferociens, quam iam in manu habere uidebatur, aspernatur auxilia Rhesi, ut cuius opera iam magna ex parte confecto bello opus non esset.

Puis rendu impatient par l’espoir de la victoire, qu’il croyait tenir en main, il ne tient pas compte de l’apport de Rhésus, dans l’idée que son aide, puisque la guerre est quasi-achevée, n’est pas nécessaire.

Persuadet tamen Chorus et nuntius ne fastidiret regem sed reciperet.

Cependant le chœur et un messager persuadent le roi de ne pas se montrer méprisant et de le recevoir.

2. Chorus aduenientem iam Rhesum cum pulchre instructis copiis laeto omine faustisque precationibus excipit.

2. Le chœur accueille l’arrivée de Rhésus et de ses troupes bien rangées avec des paroles de bon augure et des prières propitiatoires.

Argumentum actus tertii.

Argument de l’acte 3.

Actus tertius continet congressum Rhesi et Hectoris, in quo Hector primum cum Rheso expostulat eique ingratitudinem obiicit, ut qui multis antea prouocatus beneficiis bello difficillimo rebus ita accisis sero ueniat auxilio.

L’acte 3 contient la rencontre de Rhésus et d’Hector, lors de laquelle Hector commence par se plaindre de Rhésus et lui reproche son ingratitude, lui qui, souvent sollicité, et avec la promesse de nombreux bénéfices, à participer à une guerre très dure, vient porter un secours tardif quand la situation est tranchée.

Contra Rhesus culpam morae longioris in Scythicum bellum transfert, quod se ad Troiam properantem retardarit.

Mais Rhésus repousse la faute sur la longue période qu’il a dû consacrer à une guerre contre les Scythes, qui a retardé son départ imminent pour Troie.

Deinde operam suam expromptam offert uictoriamque Hectori suorum nauitate se pariturum pollicetur, applaudente interim Choro alacritati et potentiae Thracis.

Puis il offre son aide immédiate et promet à Hector qu’avec l’activité de ses troupes il lui apportera la victoire, pendant que le chœur applaudit l’ardeur et la puissance du Thrace.

2. Idem Rhesus multis uerbis praedicat quae in Graecos designare uelit facinora atrocemque minatur uindictam: idque stolide, nimirum more humano, quo futurorum casuum ignari et incauti, dum saepe nimium nostris rebus fidimus, in ipsum ruimus exitium.

2. Le même Rhésus vante longuement les actions qu’il réserve aux Grecs et les menace d’une vengeance atroce, le tout bêtement et suivant un usage tout humain qui nous fait, dans notre ignorance du futur et notre imprévoyance, dans ce fréquent excès de confiance en nos chances, courir à notre propre ruine.

Cuius tamen fiduciam Hector moderari cupit, ut cui notior esset Graecorum uis ac fortitudo, quam toties periclitatus erat eique tandem post longum colloquium stationis locum assignat.

Pourtant Hector cherche à modérer sa confiance, en homme qui connait la valeur et la force des Grecs, dont il a si souvent fait l’essai, et finit, après un long dialogue, par lui assigner un endroit où camper.

3. Chorus uigilum dispensat custodias, quarum uices more militari uariant.

3. Le chœur répartit les tours de garde, dont il fixe l’alternance selon l’usage militaire.

Argumentum actus quarti

Argument de l’acte 4.

Disceptantibus inter se exploratoribus Graecis, Vlysse uidelicet et Diomede (quorum hic ulterius progrediendum et ad Hectoris aut Paridis tentorium contendendum suadet: ille contentus Dolonis caede cautus ac sibi metuens ad naues redire cupit), Pallas interuenit et eos ad occidendum Rhesum per insidias, quibus facile noctis beneficio ad hanc rem designandam uti possint, hortatur, ac quomodo id fieri debeat ostendit.

Il y a débat entre les éclaireurs des Grecs, à savoir Ulysse et Diomède : ce dernier prône qu’on aille plus loin et qu’on vise la tente d’Hector et celle de Pâris, l’autre, satisfait du meurtre de Dolon, prudent et craintif pour lui-même, souhaite rentrer aux navires ; Pallas intervient et les pousse à tuer Rhésus par ruse, en profitant des avantages de la nuit pour y parvenir et leur montre comment la chose doit se faire.

Suam praeterea iungit operam dum Paridi Veneris induta uultus persuadet nihil periculi a Graecis in exercitu esse, iubetque eum bono securoque animo quiescere.

Elle leur propose en outre son aide en persuadant Pâris, sous l’apparence de Vénus, qu’il n’y a aucun danger à aller affronter les Grecs et l’enjoint à se reposer l’esprit tranquille.

2. Dum redeunt Graeci, Vlysses et Diomedes, interfecto iam Rheso, incidunt in uigilias, ac plane tum actum fuisset de ipsis nisi Vlysses edita tessera militari illos auertisset iam tela uibrantes.

2. À leur retour, les Grecs Ulysse et Diomède, après avoir tué Rhésus, tombent sur des sentinelles et c’en était fait d’eux si Ulysse, montrant un mot d’ordre militaire, n’avait détourné leurs traits déjà vibrants.

Et dum Chorus coniecturis quibusdam diuinat Vlyssem fuisse qui tantas turbas in exercitu excitarit, aduenit auriga Rhesi nuntiaturus domini sui caedem.

Et le temps que le chœur devine par quelques déductions que c’était Ulysse qui provoquait tout ce trouble dans l’armée, arrive un aurige pour annoncer le meurtre de Rhésus son maître.

Argumentum actus quinti.

Argument de l’acte 5.

Auriga Rhesi deplorat et suam et domini occisi uicem exponitque quomodo necopinato ex insidiis sint oppressi ac huius facti ipsos Troianos insimulat.

L’aurige de Rhésus déplore son sort et celui de son maître assassiné et raconte comment ils se sont fait prendre à l’improviste dans une embûche et il accuse les Troyens eux-mêmes d’en être responsables.

2. Hector accensus ira in uigiles animaduersurum se minatur, quorum socordiae caedem Rhesi imputabat.

2. Hector furieux contre les sentinelles menace de blâme celles dont la lâcheté a causé la mort de Rhésus.

Quam culpam sedulo Chorus deprecatur.

Le chœur se défend vivement de la faute.

Auriga uero Hectoris ad aedes ducitur male saucius ac curae committitur medicorum.

L’aurige est conduit au palais d’Hector gravement blessé et il est confié aux soins des médecins.

3. Musa complexa filium caesum deplorat miserabile funus ac rem tristem luget execraturque auctores caedis filii.

3. La Muse embrasse son fils massacré, déplore son deuil lamentable, pleure un événement si funeste et maudit les auteurs du meurtre de son fils.

Deinde παρέργως externa quaedam, non tamen aliena a praesenti argumento, de educatione, genere et fortuna Rhesi exponit immortalitatemque filio impetraturam se dicit ac eam caedem altera cuiusdam Graeci herois (Achillis nimirum) caede compensandam.

Puis d’une façon accessoire, elle expose des faits externes, qui ne sont pourtant pas sans rapport au présent argument, sur l’éducation, la race et la fortune de Rhésus et elle dit qu’elle obtiendra l’immortalité pour son fils et que cette mort sera vengée par celle d’un héros grec (Achille évidemment).

Hector interea exercitum in aciem et pugnas aduersus Graecos educere parat.

Entre temps Hector fait sortir l’armée en ordre de bataille et part au combat contre les Grecs.


1. Suid., Lexicon ρ 146.
2. Suidas ou Souda, est le nom d’un texte byzantin (plutôt que d’un auteur) encyclopédique rangé alphabétiquement.
3. La scholie à Eur. Rhes. 346 nomme comme mère de Rhésus Clio ou Euterpe, mais Aristophane de Byzance cite le nom de Terpsichore. Dans les trois cas, Rhésus est le fils d’une Muse.
4. Hom., Il. 3.179.
5. Ov., Met. 12.620-13.383.
6. Cic., Pomp. 28-29.