Idem Latine.
Florens Christianus

Présentation du paratexte

Ce poème est en sénaires iambiques acrostiches.

Bibliographie :
  • Malika Bastin-Hammou, ‘Paroles de Paix en temps de guerre : Florent Chrestien et la première traduction de la Paix d’Aristophane en France (1589)’, Anabases. Traditions et réceptions de l’Antiquité, 21, 2015, 139–56.
  • Hélène Cazès, ‘« Florent Chrétien »’, in Centuriæ Latinæ, Cent Une Figures Humanistes de La Renaissance Aux Lumières, A La Mémoire de Marie-Madeleine de La Garderie, ed. by Colette Nativel (Genève: Droz, 2006), II, 211–20.
  • Brigitte Jacobsen, Florent Chrestien: ein protestant und humanist in frankreich zur zeit der religionskriege (München, Allemagne: W. Fink, 1973).
Traduction : Alexia DEDIEU

Idem Latine.

La même chose en latin.

ANDROMACHA Achillis sorte cessit filio Neptunia olim Troia quum labasceret. Ducta inde Phthiam natum hero parit : aemula Regina coniux succubae necem struit, Oracla Delphis dum uir absens consulit, Metu illa mortis ad Deae aram confugit, Amore nati deserit : tum Peleus Caedi obstat, atque Troicam seruat nurum : Hinc nuntiata Orestae et Hermionae fuga, Atque hinc nepotis morte, uitam desiit.

Andromaque échut en butin au fils d’Achille, lorsque Troie fortifiée par Neptune en vint à tomber. Conduite à Phthie, elle donna au héros un fils : la reine, épouse de ce dernier, sa rivale, trame le meurtre de la concubine, pendant que son mari, absent, consulte l’oracle de Delphes. Craignant de mourir, Andromaque se réfugie sur l’autel de la déesse, et l’abandonne par amour pour son fils. Alors Pélée s’oppose à ce crime, et vient en aide à sa belle-fille Troyenne. Lorsqu’on lui annonça d’un côté la fuite d’Hermione et d’Oreste, et de l’autre la mort de son petit-fils, il mit un terme à sa vie.