Présentation du paratexte
Le volume réunit deux ensembles bien distincts, le premier dû à Joannes Petrus Valla (avec paratextes et commentaires), le second à Bernardus Saracenus (avec paratextes, textes des comédies et commentaires). Ce court poème figure dans la première partie du volume, après le poème de Canalis. C’est un hommage à Valla et plus encore, à Marcus Firmanus (de Firmo), pour le compte duquel Simon Bevilacqua publie l’ouvrage.
Ce poème est en distiques élégiaques.
Bibliographie :- F. Calitti, s.v. « MARONE, Andrea », Dizionario biografico degli Italiani, vol. 70, Roma, Istituto della enciclopedia italiana, 2008, en ligne : https://www.treccani.it/enciclopedia/andrea-marone_%28Dizionario-Biografico%29/.
- Ugo da Como, Andrea Marone, Brescia, Fondazione « Ugo da Como » di Lonato, 1959.
Andreae Maronis Brisiensis epigramma
Epigramme d’Andrea Marone de Brescia1
Si les Muses veulent être lues en latin, eh bien, la langue de Plaute peut leur plaire !
Car Valla, rejeton digne des louanges de sa Patrie, arracha des barbares ténèbres le poète que Marcus, gloire du peuple de Firmo4, a le premier sur terre, sur ses fonds propres, rendu à son éclat.
Vous, Camènes, comparez les mérites de Valla et de Marcus :
L’un a rendu service au seul Plaute, le second à la foule des lecteurs.