Symon Charpentarius Parrhisiensis P. Fausto Andrelino foroliuiensi, poeta laureato, Regio necnon Regineo clarissimoque oratori, foelicitatem
Symon Charpentarius

Présentation du paratexte

Liste de paratextes dans la même édition : list

Bibliographie :
  • M. Ferrand, « Plaute à Paris. Diffusion et imitation des comédies plautiniennes au début du XVIe siècle », pubPlace, Le Carrefour culturel autour de 1500, editor, [in] Cahiers V.L. Saulnier, 33, date, p. 189-203
Traduction : Mathieu FERRAND

Symon Charpentarius Parrhisiensis P. Fausto Andrelino foroliuiensi, poeta laureato, Regio necnon Regineo clarissimoque oratori, foelicitatem.

Simon Charpentier1, Parisien, salue P<ublius> Faustus Andrelinus de Forli2, poète lauréat et orateur très illustre du Roi et de la Reine.

Pomponius Laetus, uir suo aeuo eruditissimus, Clarissime Fauste, in ea quae est ad Augustinum Maphaeum Epistola refert Marcum Valerium Probum, unicae uetustatis amatorem aliquando animaduertisse ueteres negligi ac debita sibi fraudari gloria.

Pomponius Laetus3, le plus grand érudit de sa génération, rapporte, très illustre Faustus, dans la lettre qu’il écrivit à Augustinus Maphaeus4, que Marcus Valerius Probus5, adorateur de la seule Antiquité, remarqua un jour que les Anciens étaient méprisés et qu’on les privait de la gloire qu’ils méritaient.

Et ob id contracta multa exemplaria emendare, distinguere et annotare curauisse atque in ea re sese exercendo laudem non exiguam fuisse consecutum.

Et pour cela, il veilla à corriger, mettre en ordre et annoter les nombreux exemplaires qu’il avait rassemblés et ce faisant, il obtint une gloire non négligeable.

Seque eius uiri exemplo id ipsum aliqua ex parte conatum fuisse confitetur.

Pomponius lui-même confie s’être efforcé de suivre, en partie, l’exemple de cet homme.

Id quod cum ipse legissem utriusque tum M. Probi Valerii tum Pomponii Laeti vestigia insectari cupiens itidem perficere institui.

À mon tour, après avoir lu cela, je décidai d’agir de même, souhaitant suivre les traces de ces deux hommes, Marcus Probus Valerius et Pomponius Laetus.

Ad hoc etiam me mouit quod semper apud omnes mortales et quasi rebus in omnibus plurimum ualuit ualeatque antiquitas.

Ce qui me conduisit à cette décision, c’est aussi que toujours parmi les mortels, et presque en chaque chose, a prévalu et doit prévaloir l’Antiquité.

Vnde ut uetusta uina probantur, sic laudantur et uetusta poemata ex Flacci et Plauti auctoritate.

Ainsi, comme on apprécie les vieux vins, de même on loue les anciens poèmes, selon l’autorité d’Horace et de Plaute.

Vetus enim uerbum est apud Flaccum quod ut uina sic poemata meliora dies reddit6.

En effet, il y a un vieil adage chez Horace selon lequel « le temps rend le vin meilleur, tout comme les poèmes ».

Quod idem Plautus aliquanto uenustius sic effert : « Qui utuntur uino uetere sapientes puto et qui libenter ueteres lectitant fabulas » 7.

De même Plaute affirme un peu plus joliment : « Ceux qui boivent du vin vieux je les crois sages, de même ceux qui volontiers lisent et relisent les anciennes comédies ».

His ergo modis adductus, tot inter et tam praeclara priscorum uolumina, quem mihi potissimum deligerem, cum non haberem in promptu, dudum hesitaui perturbatoque mihi et mente confuso in tanta utpote librorum uarietate ac multitudine die quadam inter uersandum nonnullos uetustos penitusque puluerulentos codices (quos apud me habens a diuturno tempore non uersaueram), forte fortuna Comoediae Plautinae antiquo charactere impressae et quasi uetustate ipsa pereuntes in manus inciderunt.

Ainsi convaincu, je me suis longtemps demandé, parmi de si nombreux et si illustres volumes des Anciens, lequel je choisirais en premier, comme je n’en avais pas à disposition, et, l’esprit confus et troublé devant une telle variété et abondance de livres, un jour, tandis que je consultais certains codex, vétustes et tout couverts de poussière (codex que j’avais chez moi mais que je n’avais pas consultés depuis longtemps), par chance et par hasard les Comédies de Plaute, imprimées avec d’anciens caractères, mourant presque de leur grand âge, me tombèrent entre les mains.

Eas ergo cum (ut ferme a librorum reuolutoribus fieri solet) aperuissem nonnullasque comoedias passim legere uel potius relegere coepissem, aeque admiratus sum singularem ipsius Plauti facundiam, summam integritatem, rerum ordinem, iucundos sales, ipsius ingenii arduitatem copiamque dicendi et inueniendi ut uere ipsum comicum primi nominis Plautum ex nonnullorum sententia rursum confirmare ausus sim.

Donc, tandis que, comme il arrive souvent à ceux qui consultent les livres, j’avais ouvert le volume et que j’avais commencé à lire ou plutôt à relire au hasard quelques comédies, j’admirai à bon droit la faconde singulière de Plaute, sa parfaite correction, l’économie de ses pièces, le charme de son sel comique, la hauteur de son génie, l’abondance de son expression et de son invention, si bien que j’osai reprendre l’opinion de beaucoup : Plaute était le premier des comiques.8

Ex eoque die nullum praeter Plautum pro instituto meo aggredi atque suscipere emendandum apud me decretum fuit.

À partir de ce jour-là, je décidai, à ma façon, de n’aborder et de n’entreprendre de corriger que le seul Plaute.

Is enim mihi uisus est imprimis antiquitatis plenissimus ut qui adhuc latio eloquio pullulante floruerit.

Celui-ci en effet m’est apparu plus que tout autre comme le plus riche des auteurs antiques dans la mesure où il a été à l’honneur jusqu’à aujourd’hui, grâce à son éloquence latine toujours débordante.

Visus est et adagiorum (quas paroemias graeci uocant) ubique refertissimus necnon undique pulcherrimis quibus et poeticae artis tironibus et epistolaris stili studiosis quin et historiae incumbentibus eruditioribus uiris opus est clausulis ac decoris affectibus undique exaestuans.

Il m’est apparu aussi comme contenant partout quantité d’adages (que les Grecs appellent paroemia) et regorgeant partout de très belles clausules et partout de très beaux effets ornementaux dont, à tous égards, les apprentis poètes et ceux qui étudient le style épistolaire, voire les hommes plus avancés qui se consacrent à l’histoire, ont besoin.

Sed (proh dolor) bona illa antiquitas iam deprauata est.

Mais, hélas, la belle Antiquité est désormais corrompue.

Iam interiit ac periit prorsus illius genuina lectura ut non mirum, si ueterum praecipu[a]e poetarum lectio sit erumnosa nobis atque calamitosa.

Déjà est morte et a même disparu l’authentique lecture, si bien qu’il n’est pas étonnant de voir que les leçons sur les poètes antiques, en particulier, nous accablent de peine et de malheur.

Quippe ea uiget tempestas qua sit facilius quid nouum aedere quam aeditum (saltem ab antiquis) faciei pristinae restituere ut cum Ouidio iam sit fas dicere emendare labor est quam scribere maior9.

De nos jours en effet, il est plus facile d’édifier du nouveau que de restaurer l’ancien aspect des édifices, ceux, du moins, qui ont été élevés par les Anciens. Ainsi, qu’il soit maintenant permis de dire, avec Ovide, que « corriger est un travail plus considérable qu’écrire ».

Si causam roges probae ac uerae Antiquitatis penuriam tibi obiiciam.

Si tu en demandes la raison, je te répondrai : parce que la bonne et vraie Antiquité a disparu.

Addam praeterea optimorum codicum deprauationem ad nostra usque tempora continue indies magis atque magis incuria quadam pullulasse ut iam uix emendatum reperias ex tot milibus unum.

J’ajouterai en sus que la corruption des meilleurs codex n’a cessé de s’aggraver chaque jour davantage jusqu’à notre époque à cause de quelque incurie si bien qu’on en trouve désormais à peine un de correctement revu parmi tant de milliers.

Auri (credo) sacra fames10 huiusce rei est causa potissima lucroque cuius mortales auidissimi sunt (ut non minus uere quam eleganter protulit ipse Pomponius) potius quam emendationi consulitur.

La maudite soif de l’or, je crois, est la cause la plus puissante de ce phénomène-là et l’on préfère faire des profits, dont les mortels sont plus que tout avides (comme Pomponius lui-même l’a rapporté avec non moins de vérité que d’élégance11), que des corrections.

Itaque pro eiusdem sententia ipsa librorum impressio potius ad Romanae linguae exitium quam utilitatem excogitata atque inuenta uidetur.

C’est pourquoi, selon l’opinion du même, l’imprimerie semble avoir été conçue et inventée au péril de la langue romaine plutôt que pour son utilité.

Cuiusquidem astipulator nedum testis essem amplissimus quia decem mensibus cum plautinas Comoedias (quae iam tot uirorum etiam eruditorum manibus pertractae sunt) et diurna uersarem manu, uersarem et nocturna12, contractis multis exemplaribus inueni sane multa esse addita, mutila, contortuplicata dissonaque, quam plurima adulterina et praepostere commutata, quae nemo doctus Plautino digna eloquio iudicaret.

De cela assurément je pourrais être le répondant, à plus forte raison un éminent témoin parce qu’en dix mois, tandis que je passais et mes journées et mes nuits à consulter les comédies de Plaute (qu’avaient déjà explorées tant d’hommes érudits), après avoir rassemblé de nombreux exemplaires, je trouvai de très nombreux passages ajoutés, mutilés, confus, dissonants, extrapolés et déplacés qu’aucun savant ne jugerait dignes de l’éloquence de Plaute.

Vnde pla<u>tinum ipsum codicem cum sic deprauatum agnoscerem, Romani eloquii patris me coepit misereri summoque ac diuturno labore illustrium uirorum (qui huic operi emendando egregiam nauarant operam) recognitiones copulans futilibus reiectis melioribusque receptis id ipsum opus studiosis lectoribus emendatum curaui restitui.

Ainsi comme je me rendais compte que le codex de Plaute était à ce point corrompu, je commençai à avoir pitié de ce véritable père de la langue romaine et par un immense et long travail, rassemblant les leçons des hommes illustres (qui avaient mis un soin extrême à la correction de cette œuvre), rejetant ce qui était inutile et gardant ce qui me semblait meilleur, je veillai à rendre aux lecteurs savants l’ouvrage corrigé.

Quantum autem laboris sumpserim, quantum in ea re sudauerim, testes erunt antiqui codices ii praesertim qui tum Mediolani tum Venetiis his modo elapsis annis impressi fuere quos eo a nostris discrepare noscet candidus lector quo unius astri lumen a solis splendore discrepat.

Combien je me suis donné de peine, combien j’ai sué dans cette affaire, les anciens codex en seront les témoins, et en particulier ceux qui ont été publiés ces dernières années aussi bien à Milan qu’à Venise, dont l’heureux lecteur saura qu’ils diffèrent du nôtre autant que la lumière d’une seule étoile diffère de l’éclat du Soleil.

Lucubratiunculas igitur huiusmodi nostras cuinam dedicarem animo reuoluens, tu sane, clarissime Fauste, mihi inter primarios uiros is uisus es cui easdem dedicare esset non oportunum modo quin et apprime necessarium ac meo honori accomodatissimum.

C’est pourquoi, tandis que je me demandais à qui je pourrais bien dédier le fruit de mes travaux nocturnes, toi évidemment, très illustre Faustus, parmi les hommes d’importance, tu m’as semblé être celui à qui il serait non seulement opportun, mais absolument nécessaire de les dédier, ainsi que le plus digne, pour moi, d’un tel hommage.

Apud te quippe plurimum ualet romanum eloquium cuius patrem Plautum ueteres profitentur.

Car pour toi, la langue romaine dont les Anciens font de Plaute le père mérite la plus grande considération.

Apud te poetarum nomen plurimum habet auctoritatis cum ipse sis eorum ex numero qui uiuunt eruditissimus poeta.

Pour toi, le nom des poètes jouit de la plus grande autorité puisque toi-même tu es le poète le plus érudit parmi ceux qui sont aujourd’hui vivants.

Hinc testes lecturae tum Regiae tum regineae, quas non sine optima mercede perficis.

De cela sont témoins tes lectures aussi bien auprès du roi que de la reine, que tu donnes non sans un très grand profit.

Hinc opera permulta poetica tuo splendidissimo marte fabricata.

De cela sont témoins tes œuvres poétiques très nombreuses que tu réalises avec tes magnifiques moyens.

Adde quod ad hoc nos etiam induxit tua probata eloquentia, tua eloquii aurea uena, tuus lepos, tua iucunditas tuorumque probatissimorum ac uernantium morum facilitas, tua inquam totum quae per orbem fama uolat, tuae denique doctrinae ac tuarum uirtutum dotes peregregiae quibus non a me solum sed ab omnibus obseruaris, coleris et amaris.

Ajoute que ce qui nous a nous-même conduit à cette entreprise, c’est ton éloquence éprouvée, la veine dorée de ton langage, ton charme, ta gaîté, le caractère affable de tes mœurs excellentes et florissantes, ta renommée, dis-je, qui vole à travers le monde entier, enfin ta science et les dons absolument remarquables de tes vertus pour lesquelles tu es respecté, honoré, aimé, non seulement de moi, mais de tous.

Huc accedit tuum nostrae gloriae studium quo speramus te sine ullo liuore uerum laeto uultu haec nostra perlecturum ac consideraturum absque uano prorsum obtrectatu, maliuolas quoque mentes (quod omnium maxime speramus) propulsurum quae malignis alienam famam ac liuidis latratibus obtenebrare denteuue canino penitus corrodere usquequaque concupiscunt.

À cela s’ajoute le soin que tu portes à notre renommée, en vertu duquel nous espérons que, sans malignité mais d’un visage satisfait tu liras nos écrits que voici et les considèreras sans vain désir de les dénigrer, que tu rejetteras aussi (ce que nous espérons par-dessus tout) toutes ces pensées malveillantes qui, en toute occasion, conduisent à vouloir ternir la réputation des autres par des aboiements hostiles et jaloux ou à la mordre profondément avec des crocs de chiens.

Accipies itaque, uir ornatissime, pusillum munus ne dicam donum cum iis quae nostra potuit eloqui minerua cum in hac praefatione tum nostris in unamquamque fabulam argumentis.

Tu recevras donc, homme très distingué, ce tout petit présent, je ne dis pas même ce cadeau, avec tout ce qu’a pu exprimer mon génie aussi bien dans cette préface que dans les arguments rédigés pour chaque pièce.

Si quid autem in his minus recte emendatum reppereris aut forte incuria aut inaduertentia quadam omissum (quod non potest lippus quantum contendere Lynceus13) aut ignoscas nostrae paruitati aut calamo ne parcas oro.

Si cependant tu découvres dans tout cela quelque correction discutable, ou peut-être quelque oubli du fait de mon incurie ou par faute d’attention (parce que le chassieux ne peut rivaliser avec Lyncée), ou bien pardonne à mon humble personne ou bien, je t’en prie, n’épargne pas ta plume.

Tuo namque quam caeterorum malim in culpabili iudicio subiacere.

Car je préfèrerais être soumis à ton tribunal plutôt qu’à celui d’un autre.

Quod si tamen hoc te opus ut iacet probare persensero me dubio procul non parum profecisse crediderim ac id me potuisse omni semota inani iactantia quasi sublimi uertice sidera feriens14 gloriabor.

Mais si j’apprends que tu approuves cet ouvrage comme il se présente, je croirais sans aucun doute avoir fait un progrès non négligeable et je m’enorgueillirai d’avoir pu le faire, après avoir repoussé loin de moi toute vaine jactance, en touchant pour ainsi dire les étoiles au firmament.

Caeterum uereor ne nostrae ineptiae tibi nimio sint taedio et magis molestiae quam subleuaminis aut iucunditatis afferant exoptansque dictis ullum imponere finem teque tuosque perbelle ualere, omnibus item extremum ad diem usque prospere omnia et ex animi sententia succedere ne sanctos quidem ac sanctas sed et ipsum orbis conditorem in poli summa arce residentem et oro et obsecro.

Du reste je crains que nos bêtises ne te fatiguent trop et ne t’apportent plus de désagrément que de plaisir ou de joie, et espérant donner quelque fin à mon propos, espérant aussi que toi et les tiens vous portiez au mieux, je prie et supplie non pas les saints et les saintes, mais le créateur lui-même de l’univers qui réside au plus haut des cieux, de faire en sorte que jusqu’au dernier jour, tout réussisse pareillement à chacun de vous, et selon vos vœux.

In quo et tu ualeas poetarum decus eximium nostri nunquam immemor.

Sur ce, porte-toi bien, superbe parure des poètes, qui toujours te souviendras de moi.

Vale rursum.

Salut encore.

Et nos ut soles ama.

Et aime-nous comme tu as l’habitude de nous aimer.


1. Sur ce maître parisien et son travail d’éditeur, voir les pages que lui consacre Arnaud Laimé dans sa thèse de doctorat, La poétique de Nicolas Petit (c. 1497-1532). Un renouveau de l’écriture poétique néo-latine à Paris et à Poitiers, dans le cercle de François Rabelais, université de Paris-Sorbonne, 2011, t. II, p. 28-39.
2. Sur cette figure importante de l’humanisme parisien autour de 1500, voir Sylvie Lefèvre, « Fausto Andrelini ou l’homme carrefour. Italien naturalisé, professeur à Paris et poète royal de Charles VIII à François Ier », Paris, carrefour culturel autour de 1500, éd. O. Millet et L.-A. Sanchi, dans Cahiers V. L. Saulnier, 33, 2016, p. 223-240.
3. Sur Pomponius Laetus, voir Maria Accame, Pomponio Leto. Vita e insegnamento, Tivoli, Tored, 2008 et le site Repertorium Pomponianum, (consulter notamment la riche bibliographie). Fausto Andrelini fut, lors de son séjour à Rome à la fin du XVe siècle, membre de la fameuse Accademia romana que fonda Pomponius Laetus.
4. Scriptor apostolique, ami et protecteur de Pomponius Laetus. Il est question ici de l’épitre dédicatoire des Opera de Salluste (Rome, 1490). Sur Augustinus Mapheus et cette épître, voir P. Osmond, « Agostino Maffei, » Repertorium Pomponianum . Le texte complet de la lettre, que Charpentier cite à plusieurs reprises, est donné dans Doctorum hominum commentaria in C. Sallustium Crispum, éd. C. H. Frotscher, Leipzig, 1828, t. I, p. 41-43 (GoogleBooks).
5. Sur ce grammairien contemporain de Néron, cf. Suet., Gramm. 24. Charpentier reprend le texte de Pomponius qui cite lui-même les mots de Suétone.
6. Hor., Ep. 2.1.34.
7. Pl., Cas. 5-6.
8. Dans ces deux dernières phrases, Charpentier adapte l’incipit d’une épître composée par un autre humaniste italien de renom, Nicolas Perotti. Il s’agit très exactement d’une liminaire de ses Rudimenta grammatices, adressée à Bartholomeus Trainus (cf. par ex. l’édition bâloise de Jacobus Wolff, c. 1499). L’objet en est cependant très différent puisqu’il est question, dans le lettre de Perotti, du corpus hippocratique.
9. Ov., P. 1.5.17.
10. Virg., En. 3.57.
11. Charpentier cite en effet l’épître mentionnée, sans ignorer peut-être que l’expression se trouvait déjà sous la plume de Lorenzo Valla (cf. Catalogus translationum et commentariorum. Medieval and Renaissance latine translations and commentaries, dir. V. Brown, Washington D. C., The Catholic Universtiy of America Press, vol. 8, 2003, p. 239).
12. Hor., P. 269.
13. Hor., Ep. 1.1.28.. Voir aussi Erasme, Adagia, 1054.
14. Hor., O. 1.1.36.