Iacobus Helias graecarum litterarum doctor regius lectoribus S. D.
Iacobus Helias

Présentation du paratexte

Étonnamment, la bibliographie sur Jacques Elie (ou Hélie), semble inexistante. On peut lire tout au plus une ancienne notice, qui évoque assez précisément l’édition plautinienne, principal fait d’arme du professeur (Claude-Pierre Goujet, Mémoire historique et littéraire sur le collège royal de France, tome I, Paris, A.-M. Lottin, 1768, p. 169-170). En voici les principaux enseignements : « Jacques Hélie, ou Hélias, était de la Marche. Duval dit qu’il fut l’onzième Lecteur et Professeur du Roi pour la Langue Grecque (…). Il donnait ses Leçons dès 1577, et probablement avant cette époque. (…) On met la mort de celui-ci en 1590. »

Bibliographie :
  • Astrid Quillien, « Lambin, Denis - Lambinus, Dionysius (1519-1572) », notice bio-bibliographique de l’ANR « Renaissance d’Horace », en ligne : http://www.univ-paris3.fr/index-des-commentateurs-l-z-361031.kjsp?RH=1280408376821.
  • Jacques Chomarat, Prosateurs latin en France à la Renaissance,pubPlace, publisher, date, p. 445-449.
  • Jean-Eude Girot, hi « Denis Lambin », dans Dictionnaire des lettres françaises, Le XVIhi siècle, dir. editor, publisher, publisher, date.
  • Denys Lambin, Lettres galantes de Denys Lambin, 1552-1554, texte établi, trad. et annoté par editor, pubPlace, publisher, date.
  • Henri Potez, « La jeunesse de Denis Lambin (1519-1548) », Revue d'histoire littéraire de la France, 9, date, p. 385-413.
  • Astrid Quillien, « Les Orationes de Denis Lambin. La défense du grec dans l’Oratio de utilitate linguae graecae et recta graecorum latine interpretandorum ratione (22 octobre 1572) », dans Philosophie, philologie et poétique de l’Antiquité à la Renaissance, éd. editor et editor, Camenae, 1, date, en ligne : http://www.paris4.sorbonne.fr/fr/rubrique.php3?id_rubrique=1761.
  • Astrid Quillien, Denis Lambin dans la tourmente de l’aetas horatiana, Mémoire de Maîtrise sous la direction de P. Galand, université de Paris IV-Sorbonne, date.
  • Astrid Quillien, Denis Lambin lecteur, traducteur royal et défenseur du grec. Étude et traduction annotée de l’oratio De utilitate linguae Graecae et recta Graecorum Latine interpretandorum ratione (22 octobre 1571), Mémoire de D.E.A. sous la direction de P. Galand, université de Paris IV-Sorbonne, date.
  • Linton C. Stevens, « Denis Lambin : Humanist, Courtier, Philologist, and Lecteur Royal », Studies in the Renaissance, 9, date, p. 234-241
Traduction : Mathieu FERRAND

Iacobus Helias graecarum litterarum doctor regius lectoribus S. D.

Jacques Elie, lecteur royal en Lettres grecques, salut ses lecteurs

Dionysius Lambinus Graecis et Latinis litteris in primis eruditus in illustranda lingua Latina, in quo ipso omnem fere aetatem consumsit, id spectasse uidetur, ut quae ueteribus Grammaticis aliisque Latinis scriptoribus legendis et peruolutandis animaduertisset, quae ad eam rem ualere arbitraretur, ea statim ederet, sperans fore ut hac ratione non minorem gratiam iniret ab adolescentibus eius linguae studiosis, quam a creditoribus debitores, qui cito, aut certe ad constitutam diem, aes alienum dissoluunt.

Denis Lambin, homme des plus érudits en lettres grecques et latines, pour l’illustration de la langue latine, semble avoir cherché à faire ce à quoi, précisément, il a consacré presque toute sa vie : publier sans attendre tout ce qu’il avait relevé en lisant et fréquentant assidument les anciens grammairiens et d’autres auteurs latins, tout ce qui lui semblait utile à son entreprise, espérant que, de cette façon, il n’obtiendrait pas moins de reconnaissance de la part des jeunes gens étudiant cette langue que n’en obtient de son créancier un débiteur qui rend aussitôt, ou du moins au jour fixé, l’argent qu’on lui a prêté.

Multis enim nominibus se patriae deuinctos esse cum omnes boni, tum ii qui in ea bonis artibus et disciplinis sunt instituti fatentur.

En effet, les gens de bien, comme ceux qui y ont été instruits par les beaux-arts et les belles lettres, reconnaissent qu’à de nombreux titres, ils sont redevables à leur patrie.

Tamen in tanto scribendi studio tantaque celeritate multa nobis saepe excidunt quae postea minime probamus, nonnulla omittuntur, quae in summa diligentia nobis summam negligentiae famam inurunt, quamobrem D. Lambini posteriores in Horatium et Lucretium commentarii prioribus longe accuratiores sunt et copiosores.

Cependant, avec un tel zèle dans l’écriture et tant de célérité, souvent bien des choses nous échappent qu’ensuite nous désapprouvons ; nous laissons passer certaines erreurs qui, malgré notre très grande diligence, nous valent une réputation de très grande négligence. C’est pourquoi les commentaires plus récents de Denis Lambin sur Horace et Lucrèce sont de loin plus précis et plus abondants que les précédents.

Nam ut scribit Euripides Hippolito –  κᾂν βροτοῖς αἱ δεύτεραί πως φροντίδες,σοφώτεραι 1.

Car, comme l’écrit Euripide dans Hippolyte, « il est plus sage de réfléchir par deux fois ».

Eandem fere ille rationem in interpretando Plauto secutus est. Primum enim in omnes eius fabulas scripsit scholia, quae non edidit, ueritus reprehensionem eorum, qui hoc Horatii praeceptum tenendum esse existimant, Nonumque prematur in annum 2

Celui-ci a suivi, dans le commentaire de Plaute, presque la même méthode. En effet, d’abord, pour chacune de ses comédies, il a écrit des scholies, qu’il n’a pas publiées, craignant les reproches de ceux qui pensent que ce précepte d’Horace doit être respecté : « conservez vos écrits neuf années durant ».

Deinde satis longo interuallo ea perpolire et augere coepit.

Ensuite, après un temps suffisamment long, il a commencé à les reprendre et à les augmenter.

Cum uero ad decimam tertiam comoediam uenisset, incidit in morbum, qui ei et scribendi et uiuendi finem attulit.

Mais comme il en était arrivé à la treizième comédie, il tomba malade et cette maladie mit un terme à son projet comme à sa vie.

Eius enim corpus non tam senio quam assiduo labore confectum animam diutius continere non potuit.

Son corps en effet, accablé moins par la vieillesse que par son travail acharné, ne put retenir plus longtemps son dernier souffle.

Quantum enim subierit laboris in conquirendis undique comparandisque uetustis libris, quorum magna est penuria praesertim bonorum, quantum operae in his uno tempore non modo perlegendis, sed etiam inter se conferendis consumserit, intelligere non poteris, nisi sis aliquando in eodem genere uersatus.

Combien, en effet, il a consacré de travail à chercher partout et collationner de vieux livres, dont la pénurie est grande, surtout pour les bons, combien il a mis de soin à non seulement les lire séparément, mais aussi à les comparer entre eux, nul ne pourra l’imaginer, s’il ne s’est consacré un jour au même genre d’exercice.

Laborem difficultas augebat, quae quanta sit in huius poetae comoediis uel emendandis uel explicandis malo in animo tuo relinquere, quam in oratione mea ponere3.

Une difficulté augmentait le travail : ce que c’est que de corriger ou d’expliquer les comédies de ce poète-là, je préfère te le laisser deviner, plutôt que de l’exposer dans mon discours.

Hoc tamen attingam, perdifficile esse, ualdeque periculosum in summa lectionum uarietate, imo deformitate uel recta diiudicare, uel deprauata corrigere, suamque iis quoad eius fieri potest speciem restituere, aut eam certe adumbrare.

J’aborderai cependant ce point : il est très difficile et vraiment périlleux, en raison de l’extrême diversité des leçons, je dirai même en raison de leur difformité, soit d’apprécier les bonnes, soit de corriger les mauvaises, et de restituer, dans la mesure du possible, leur forme véritable ou, du moins, de les supposer.

Sexcentis enim locis corrumptum esse Plautum nemo Latinis litteris mediocriter tinctus ignorat.

Toute personne, en effet, un peu versée dans les lettres latines, sait bien que Plaute est corrompu en mille endroits.

Huius uero curruptionis cauae, quae multae sunt, non omnibus notae.

Mais les causes de cette corruption, qui sont nombreuses, beaucoup les ignorent.

Prima fuit librariorum descriptorum negligentia, quam Varro libris de Analogia notat, ubi quod non probaret quaedam de Truculento Plauti, in his librarii mendum accusat4.

La première fut la négligence des copistes, qu’évoque Varron dans son livre Sur l’analogie, où, parce qu’il n’approuvait pas certains mots tirés du Truculentus de Plaute5, dit que c’est la faute du copiste.

Secunda uidetur illa quae in Italiam confluxit Gothorum et Vandalorum, hominum Barbarorum perniciosa sentina, qua Latinam linguam contaminatam esse historici tradunt.

La seconde semble avoir été cette funeste sentine des barbares, Goths et Vandales, qui s’est déversée sur l’Italie et a contaminé, rapportent les historiens, la langue latine.

Tertia, Latini et puri sermonis ignoratio, quae fuit in illis, qui aliquot annis post pulsos Italia Barbaros Latinorum scriptorum reliquias aut descripserunt, aut interpretati sunt, quod enim ex illis non intelligebant, id mutabant, ad coniecturamque suam accommodabant ; exempli causa, cum incidissent in hunc Turpilii locum, qui citatur a Nonio qui mea uerba uenatur pestis arcedat, et sermonem hinc subleget 6, scripserunt ars cedat et sermonem hinc subleget.

La troisième, c’est que la pureté de la langue latine fut ignorée de ceux qui, un certain nombre d’années après l’expulsion des Barbares hors d’Italie, soit ont copié ce qu’il restait des auteurs latins, soit les ont interprétés. Ce qu’en effet, dans leurs écrits, ils ne comprenaient pas, ils le modifiaient et l’accommodaient à leurs conjectures. Par exemple, lorsqu’ils tombèrent sur ce passage de Turpilius, que cite Nonius, qui mea uerba uenatur pestis arcedat, et sermonem hinc subleget, ils écrivirent ars cedat et sermonem hinc subleget.

Ignorabant enim antiquos r pro d usus esse, ut in uerbis aruocati ardines, arfari pro aduocati, adfines, adfari.

Ils ignoraient en effet que les Anciens utilisaient r à la place de d, comme dans les mots arvocati, ardines, arfari (à la place de advocati, adfines, adfari).

Illud quoque Virgilii ex libro quarto Aeneidos ab eisdem male acceptum est, est mollis flamma medullas 7, « mollis » enim ad « flammam » referebant, cum sit in accusandi casu plurali et referendum ad « medullas » ut nos in nostris in eum librum commentariis iamdiu ostendimus.

Les mêmes ont mal compris ce passage, dans le quatrième livre de Virgile : Est mollis flamma medullas ; ils rattachaient « mollis » à « flamma » alors qu’il s’agit de l’accusatif pluriel et que le mot doit être rattaché à « medullas », comme nous l’avons montré depuis longtemps dans notre commentaire sur ce livre.

Huius generis loca innumerabilia reperiuntur in Plauto quorum emendationem et explicationem Ioachimo Camerario, Dionysio Lambino, et nonnullis aliis uariarum lectionum scriptoribus acceptam referre oportet.

Des passages de ce genre, on en trouve des milliers dans Plaute dont la correction et l’explication doivent être portées au crédit de Joachim Camerarius8, de Denis Lambin et de quelques autres auteurs de leçons variées.

Sunt quidam alii, quos ego noui, qui cum aliquem Plauti locum aut difficilem explicassent, aut corruptum emendassent, eum statim cum Lambino communicabant.

Il en est certains – je les connais moi-même – qui, dès qu’ils avaient expliqué un passage difficile, ou bien corrigé un passage corrompu de Plaute, communiquaient leurs résultats à Lambin.

In quibus est Germanus Valens Guellius Pimpontius uir amplissimus omnique genere litterarum ornatissimus, Renatus Marchalus Boïsmoraeus uir omni liberali doctrina politissimus, Ioannes Passertius Latinarum litterarum professor regius summo ingenio, summa doctrina praeditus.

Parmi eux, Germain Vaillant de Guelis <abbé de> Paimpont, homme considérable, des plus distingués dans tous les genres de Lettres9, René Marchal de Boismoreau10, hommes des plus brillants par sa culture libérale, Jean Passerat11, professeur royal de lettres latines du plus grand talent, doué de la plus grande culture.

De me uero commemorare non uerebor siquidem nihil a me arroganter dictum existimari uolo qui, ut omittam quaedam Plauti loca corrupta, quae emendaui et Lambino indicaui, quantum laboris et operae in instituendis operis, a quis excusus est hic liber, posuerim, ex iis quae sequuntur intelligere licet.

Et je ne craindrai pas de parler de moi ; mais puisque je ne veux pas que l’on tienne mon propos pour arrogant – pour ne rien dire de certains passages corrompus de Plaute, que j’ai corrigés et signalés à Lambin –, combien j’ai mis, dans l’accomplissement de ce travail, de soin et d’attention qui ont permis la publication de ce livre, il est possible de le comprendre grâce à ce qui suit.

Hi commentarii manu Lambini ita scripti erant, ut non codex sed aduersaria12 uiderentur esse. Multas lacunas habebant, quas explevimus uerbis eorum auctorum, quos Lambinus in promptu non habebat.

Ces commentaires avaient été écrits par la main de Lambin d’une telle façon que le tout ne ressemblait pas à un livre mais plutôt à un brouillon. Il y avait de nombreuses lacunes, que j’ai comblées des mots de ces auteurs que Lambin n’avait pas sous la main.

Multa falso citata restituimus, plurima adumbrata quae ab operis legi non poterant expressimus, in quo ipso non tam a litterarum obscuris notis, quam a loci sententia adiuti sumus.

Nous avons reconstitué de nombreux passages fautifs, nous avons rendu plus lisibles de très nombreux développements qui, à peine esquissés, ne pouvaient être lus en se fondant sur les pièces. Sur ce point, nous avons été guidés moins par la forme incertaine des lettres que par le sens du texte.

Operarum errata non omnia sed tantum grauiora in unum locum collegimus et emendauimus ; duos indices copiosissimos, unum uerborum Plauti, alterum eorum quae commentariis continentur, conficiendos curauimus a quibus quaelibet Plautinae locutiones et sententiae tibi promptae sunt. Quae quantum afferant ad Latinae linguae cognitionem πλεονέκτεμα, spero fore ut intelligant qui ipsas inter se comparaverint.

Nous avons rassemblé en un seul lieu non pas toutes les erreurs contenues dans les pièces, mais seulement les plus graves, et nous les avons corrigées. Nous avons fait faire deux index extrêmement fournis, l’un pour les mots de Plaute, l’autre pour les mots du commentaire. Grâce à eux, toutes les locutions et sentences de Plaute sont à ta disposition : quel hi elles apporteront dans la connaissance de la langue latine, j’espère que ceux qui les compareront entre elles le comprendront.

Adiunximus Plautina loca ex antiquis Grammaticis a Georgio Fabricio collecta, et a Petro Daniele Aurelio doctissimo uiro quibusdam in locis correcta et aucta ; et ex commentariis antiquarum lectionum Iusti Lypsii uiri Latinis litteris eruditissimi ea omnia collegimus, quibus uaria Plauti loca « illustrantur aut emendantur ».

Nous avons ajouté les fragments de Plaute tirés des grammairiens anciens, rassemblée par Georg Goldschmidt, corrigés en certains endroits et augmentés par Pierre Daniel d’Orléans13, homme très savant. Et nous avons rassemblé, à partir des Commentaires sur les Leçons anciennes14 de Juste Lipse, homme très érudit en lettres latines, tout ce qui « illustre et corrige » divers passages de Plaute.

Hic non est silentio praetereundus Typographus qui tantos sumptus fecit in hanc Plauti editionem, ut in ea non tam rationibus suis quam discentium commodis consuluisse uideatur.

Il ne faut pas oublier de mentionner ici l’imprimeur qui a fait tant de frais pour cette édition de Plaute qu’il semble avoir veillé moins à ses finances qu’à l’intérêt de ceux qui étudient.

Nam eo tempore quo Gallia bellis ciuilibus ardebat, litteraeque frigebant, exemplum Lambini magno emit, incoepitque formis excudere.

En effet, à une époque où la France se consumait dans les guerres civiles, où les lettres étaient plongées dans l’hiver, il a payé cher le manuscrit de Lambin et a entrepris de l’imprimer.

Itaque cum tot, tantique uiri ad perficiendum hoc opus (si modo perfectum sit id, cui aliquid semper addi potest) de suo aliquid attulerint, tuae partes erunt, Lector, si in numero illorum haberi uis, in erratis quae inter legendum animaduerteris, potius excusandis, quam reprehendendis elaborare.

C’est pourquoi, tandis que des hommes si nombreux et si éminents ont tous donné quelque chose pour l’accomplissement de cette œuvre (si toutefois peut être accompli, ce à quoi on peut toujours ajouter quelque chose), ton rôle sera, lecteur, si tu veux être compté parmi eux, de t’efforcer d’excuser les erreurs que tu trouveras en lisant, plutôt que de les blâmer.

Vale, Lutetiae XV Calend. Nouembr. Anno MD LXXVI.

Salut. A Paris, le 18 octobre 1576.


1. Eur., Hipp. 435-436.
2. Hor., P. 388.
3. Cic., Caecil. 8.26.. L’expression finale adapte Cicéron.
4. Varro, L. 9.61.
5. Pl. Truc. 383-383.
6. Non., De compendiosa doctrina 4.332.
7. Virg., En. 4.66.
8. Voir l’édition procurée par cet humaniste allemand : M. Accii Plauti Comoediae xx diligente cura et singulari studio Ioachimi Camerarii Pabeperg emendatius nunc quam ante unquam ab ulla editae. Adjectis etiam eiusdem ad singulas Comoedias Argumentis et annotationibus, Bâle, Ioannes Hervagius et Bernard Bradt, 1551). Le tout est réédité en 1558 avec l’ajout des fragments collectés par Georgius Fabricius, que reproduit Elie dans l’édition Lambin (voir infra). Sur le travail fondamental de Joachim Camerarius, cf. E. Stärk, « Camerarius’ Plautus », Joachim Camerarius, éd. R. Kössling et G. Wartenberg, Tübingen, Gunter Narr Verlag, 2003, p. 235–248.
9. C’est le dédicataire de la première liminaire du volume, composée par Germain Lambin.
10. Personnage inconnu de nous par ailleurs, sinon comme possesseur du Codex Marchalianus, Vat.
11. Poète français et néo-latin, proche d’Henri de Mesmes et successeur de Ramus pour la chaire d’éloquence au Collège royal. Outre sa poésie française et néo-latine, il a laissé des commentaires de Catulle, Tibulle et Properce et un recueil d’Orationes et Praefationes (Paris, D. Douceur, 1606), qui gardent le souvenir de ses cours en tant que Lecteur royal. Les sept premiers discours introduisent à la lecture des pièces de Plaute, et sont sans doute de peu postérieurs à l’édition Lambin (l’un de ses discours, sur le Miles Gloriosus, est daté du 27 avril 1580).
12. Terme de librairie. Voir le dictionnaire Du Cange pour le sens technique du mot «  adversaria ».
13. Georg Goldschmidt (Georgius Fabricius), éditeur de Térence, Horace et Virgile ; Pierre Daniel (Petrus Danielis), éditeur du Querulus (1564) et de Virgile (1600) ; cf. Bibliographie universelle, ancienne et moderne, t. X, Paris, Michaud, 1813, p. 508-509 ; P. de Felice, Étude littéraire et historique sur Pierre Daniel d’Orléans par le professeur Hagen de Berne, Orléans, Herluison, 1876. Dans ce dernier ouvrage, aucune mention n’est faite de son travail sur les fragments de Plaute.
14. Iusti Lipsii Antiquarum lectionum commentarius tributus in libros quinque in quibus varia scriptorum loca, Plauti praecipue, illustrantur aut emendantur, Anvers, C. Plantin, 1575.