Présentation du paratexte
Le poème est en distiques élégiaques.
Bibliographie :Ad Frid. Taubmannum
À Fridericus Taubmannus
Tu n’as pas le cœur, Taubmanus, d’accepter la réputation qui s’approche et qui, en se propageant, cherche de nouvelles forces ?
Tu répugnes, Taubmanus, à accepter les voix qui s’approchent, en leur disant non, hostile à tes propres promesses ?
Soit : si tu retires ainsi Plaute à une époque qui l’a oublié, est-ce pour éviter qu’une sanction ne tombe sur ta lime ?
Penses-tu, (maudite jalousie !) que les visages des grands hommes peuvent pâlir d’envie en voyant ton nom ?
Tu te trompes ! Tu te trompes ; mais pour que tu ne te trompes pas sans savoir, que tu ne refuses pas ensuite de dire oui, j’ajoute une garantie : à peine a-t-il parcouru quelques-unes de tes ébauches, qu’il t’arrache de la bouche pour les lire à peine proférées, le grand Rittershusius commence ainsi de sa voix profonde : (Qui donc ? La renommée des Muses, le panache de Thémis !1) : « quelles ébauches de Taubmanus vois-je !
Qui croira que la lime d’une main tout à fait remarquable en est absente ?
Oh ! iam qualis erit supremas passa lituras Lima, satis socco commoda, Plaute, tuo ?
Oh ! Désormais quelle lime, suffisamment appropriée à ton socque, Plaute, acceptera de mettre les dernières ratures ?
Je le saurai : bien plus, je connais en profondeur les ébauches. Mais pourquoi diffères-tu des récompenses dignes de ton Taubmanus ?
Pourquoi, Plaute, fuis-tu les récompenses les plus claires à la claire lumière et ne t’ouvres-tu pas largement aux applaudissements, de sorte que son livre, notre livre, dis-je, tout entier, s’apprêtant à voir la scène, s’en aille sous des applaudissements redoublés ? ».
Altorfi Noricorum
À Altdorf dans le Norique
Ioann. Blansdorff, Dresdens.
Ioannes Blansdorff, natif de Dresde.