Guido Iuuenalis Nicholao de Capella uiro multis laudibus efferendo S.P.D.
Guido Juvenalis

Présentation du paratexte

Cette épître dédicatoire est l’occasion d’un éloge appuyé du dédicataire. Mais Jouenneaux se livre aussi personnellement. Il affirme que cette édition térentienne sera sa dernière contribution aux « études séculaires » et qu’il se destine désormais à l’exégèse des textes sacrés. Il donne aussi l’objectif qu’il vise, un objectif social assumé : ce livre est fait pour compenser la pauvreté de ceux qui n’ont pas de quoi se payer des cours.

Bibliographie :
Traduction : Christian NICOLAS

Guido Iuuenalis Nicholae de Capella uiro multis laudibus efferendo S<alutem> P<lurimam> D<at>

Guy Jouenneaux donne un salut appuyé à Nicholaus de Capella1, homme qu’il faut porter aux nues par de nombreux éloges.

Saepe et multum, praestabilis uir sapientiae, mecum cogitaui (ex quo de tua ipsius praestantia referente fama cognoui) quaenam ratio ineunda foret ut tuam mihi gratiam, quoad eius posset, conciliarem.

Souvent et beaucoup, homme à la sagesse remarquable, je me suis demandé (depuis que j’ai entendu parler de ta valeur par la rumeur persistante) par quel moyen je pourrais, dans la mesure du possible, entrer dans tes bonnes grâces.

Tanta enim feriendi tecum foederis societatisque coeundae tenebar cupiditate ut aliter pacatum quietumque non possem animum meum efficere nisi me quibusuis rationibus in tuam beniuolentiam insinuarem.

Car tel était mon désir de faire alliance avec toi et d’entrer dans tes relations, que je n’arrivais pas à apaiser et tranquilliser mon esprit à moins de m’insinuer de quelque manière que ce soit dans ton amitié.

Propterea cum saepe deliberarem nonnihil ad te litterarum dare, occurrebat tua ipsius mirabilis eruditio, quae me prorsus a scribendo auocabat.

Aussi, souvent, quand je méditais de t’envoyer un bout de lettre, me venait le souvenir de ta merveilleuse érudition, qui m’empêchait tout à fait de pouvoir t’écrire.

Sic enim mecum uolutabam :

Car je retournais en moi ces pensées :

« quid sui cum Minerua ?

« Mais quel rapport entre un porc et Minerve ?2

Nescis tu eius quem conueniendum ducis habere rationem ?

Ne sais-tu pas prendre la mesure de celui que tu cherches à joindre ?

Putasne uirum tam egregium e gregalibus tuis, quos litteris tuis soles obtundere, unum esse ?

Crois-tu qu’un homme si hors du commun fait partie du commun de tes camarades, que tu soûles de tes lettres ?

Erras et quidem uehementer.

Tu te trompes, et même largement.

Is enim uir est admodum litterarum bonarum studiosus, qui earum hauriendarum causa singula bonarum disciplinarum emporia transalpina frequentauit atque excoluit diligentissime, in quibus aetatis suae florentis decennium consumpsit, non quidem ut multi errabundus, sed dies noctesque studiorum excubias celebrans auidissime.

Car cet homme est un spécialiste des belles lettres, qui, pour s’en abreuver, a fréquenté toutes les écoles transalpines qui enseignent les matières nobles et les a honorées de tout son zèle, y a passé dix années de sa pleine jeunesse, non pas, comme beaucoup, pour folâtrer, mais en prenant fréquemment et avec grande envie, jour et nuit, ses tours de garde pour protéger les études.

Omnes insuper maxima fama interpretes Italos tam in humanis artibus quam in iuris utriusque facultate usque adeo coluit illisque aequissimis auribus usus est ut iuris utriusque, et pontificii et caesarei, professor dignissimus euaserit neque ea uelocitate qua complures cernere est, sed ea temporis diuturnitate ut cum iuris prudentia mirabilem potuerit eloquentiam coniungere.

Il a en outre à ce point fréquenté les exégètes italiens de la meilleure réputation, tant dans les sciences humaines que dans le droit des deux sortes et leur a prêté une oreille si égale que le voici sorti éminent professeur des deux droits, le pontifical et le césarien, mais non pas avec cette rapidité qu’on peut souvent observer chez beaucoup, mais en prenant le temps, au point de pouvoir mêler à sa science du droit une admirable éloquence.

Quod profecto adeo abunde cumulateque fecit ut eius sermone ac scriptis, quae de eius munitissima officina prodierunt, nihil mihi cultius desiderari posse uideatur.

Et assurément il l’a fait avec une telle plénitude et à un tel degré que son style oral et écrit, que son prolifique bureau a produit, me paraît être le bien le plus élégant à vouloir posséder.

Accedit eodem eum priusquam illas peteret regiones adeo stabilia hac ipsa in urbe iecisse fundamenta, ut et in artibus liberalibus laurea fuerit donatus seu magisterium appellare libet, adeoque longe in ipsa sacrosancta theologia progressus est ut bacchalariatus (uti nostri loquuntur) gradum fuerit consecutus ».

S’y ajoute le fait que, même avant de gagner ces régions, il avait dans cette ville même jeté des bases si sûres que, dans les arts libéraux, il avait été gratifié d’un laurier (qu’on peut appeler magistère si l’on préfère) et il avait tant avancé dans la sainte théologie qu’il a obtenu le grade de bachelier (comme on dit chez nous) ».

Haec ipsa longeque maiora cum cogitatione complecterer, facile a scribendo deterrebar, diuque ea ratione remoratus tuae gratissimae consuetudinis usura inuitus carui ac dolens.

Voici les pensées, et d’autres encore plus hautes, que j’embrassais et qui me détournaient sans surprise de t’écrire et, longtemps retardé pour cette raison, je me suis empêché de jouir de ta si douce fréquentation, malgré moi et avec peine.

Ac cum tantopere eiusmodi torquerer cupiditate, coepi audacia uti pro sapientia atque meis ineptiis obtudendum curaui.

Et, alors que l’envie m’en torturait, je décidai de substituer l’audace à la sagesse et entrepris de te soûler de mes balivernes.

Verum tua ingens mansuetudo facile impediuit quominus litterae nostrae molestiae quicquam tibi afferrent, siquidem eo animo illas suscepisti ut e uestigio me indignum in tuam ascripseris beniuolentiam et quidem usque eo ut me tuis scriptis omni suauitate scatentibus Latioque admodum oblitis uacare non sustinueris, quod quam mihi gratum acciderit non uerbis modo sed nec cogitatione quidem explicari posse credam.

Mais ton immense mansuétude a évité à mes lettres de t’apporter du désagrément, puisque tu les as accueillies avec tant de magnanimité que, dans l’instant, tu m’as compté, bien que j’en sois indigne, dans tes bonnes grâces et même au point de ne pas accepter que je sois privé de tes écrits si pleins de toutes sortes de douceur et comme imprégnés du Latium, chose qui m’a été si agréable que je ne crois pas pouvoir l’exprimer par des mots ou des idées.

Procedente exin tempore amicitiaque nostra accessionis aliquid in dies magis ac magis acquirente, inter rudimentorum interpretationes, elegantiarum nonnihil emerit quod tuo limatulo iudicio (ut Ciceroniano utar uerbo) politoque recognoscendum commisi, in quo tuum mihi fauorem adeo propense adhibuisti, ut nihil mihi propterea fuerit requirendum.

Puis le temps passant, l’amitié entre nous s’insinua progressivement de jour en jour ; au milieu de mes commentaires rudimentaires, un peu de tes élégances me sera venu d’avoir confié à ton jugement si précis et délicat (pour utiliser une formule cicéronienne3) un peu de relecture, activité à laquelle tu m’as accordé ta faveur avec tant de spontanéité que je n’ai rien eu de plus à réclamer.

Et quoniam omni tempore pro ea facultate quae nobis ab optimo deo tributa est, cupuimus iuuenes nostrarum lectionum sectatores ceterosque rudimentorum studiosos (qui noster est in eos amor) quibuscumque uiis iuuare, eorumque labores multo efficere solito leuiores, adhibuimus ingenium interpretationi terentianae minutissima quaeque plana facientes, quo possemus iuuenibus nondum longe in grammatica progressis aliquid afferre adiumenti, quo adducti beneficio (ut alias re ipsa compleuerunt) ad deum omnipotentem ex intimo pectore preces nostri contemplatione effunderent, quod mihi munus abunde suffecturum est pro meis omnibus susceptis laboribus, quos si eo animo sumant quo a me perlati sunt mihi usquequaque satisfactum esse putent.

Et puisque de tout temps, en raison de la faculté que nous a attribuée le Bon Dieu, nous avons voulu aider les jeunes gens qui suivent nos leçons et les latinistes débutants (pour qui nous avons de l’affection) par tous les moyens possibles, et rendre leur travail plus efficace qu’à l’accoutumée, nous nous sommes ingénié à faire un commentaire à Térence, en expliquant les plus menus détails, souhaitant apporter aux jeunes gens encore peu dégrossis en grammaire quelque aide, pour que, incités par ce bienfait (comme dans d’autres occasions ils l’ont déjà réellement fait), ils envoient à Dieu Tout-Puissant, du fond de leur cœur, des actions de grâces en contemplant notre ouvrage, laquelle récompense me sera largement suffisante en proportion des efforts que j’ai consentis, et s’ils les reçoivent avec l’état d’esprit qui était le mien quand je les ai produits, ils peuvent estimer m’avoir donné satisfaction.

Et quamuis eo tempore quo in ea interpretatione laboraui fuerit continuus mihi occupationum concursus, cum lectionum interpretandarum in contione, tum discipulorum peculiari sermone instituendorum, id tamen muneris uehementi motus amore minime dubitaui capessendum, post eius absolutionem atque consummationem rudimentis grammatices multam dicturus salutem4. longeque maiora studia toto pectore amplexurus.

Et même si durant le temps où j’ai travaillé à ce commentaire j’ai sans cesse été pris par mes charges, ici par une leçon publique de textes à commenter, là par des cours particuliers à des élèves, toutefois, mû par ma passion, j’ai été tout à fait convaincu qu’il fallait entreprendre cette mission, la finir et la parachever, dans l’intention de dire aux rudiments de la grammaire un bel adieu et d’embrasser de tout mon cœur des sujets d’étude bien plus importants.

Mihi enim iudicatum est, nisi me cogat egestas, deponere illam grammatici personam aliamque impendio praestabiliorem induere meque in theologiae sinum tanquam in portum quemdam recipere ac me totum in litteris sacris abdere.

Car j’ai décidé, sauf si la pauvreté m’y contraint, de renoncer à mon rôle de professeur de grammaire et d’en endosser un beaucoup plus prestigieux et de me retirer dans le sein de la théologie comme dans un port et de me plonger tout entier dans la littérature sacrée5.

In quibus quod est reliquum uitae meae ueluti in tuto reponam, nam id si fecero, uideo me nunquam paenitentiae loci quicquam relicturum.

C’est là que je mettrai comme en sécurité ce qui me reste de vie ; car si je le fais, je vois bien que je ne laisserai la place à aucun regret.

Vbi enim saecularibus (ut sic dicam) disciplinis pro uirili portione satisfactum est, non ea teneor sententia diutius in illis esse progrediendum, sed potius mature ex illis pedem esse reuocandum atque canendum receptui, ne forsitan nos in illarum labyrinthum ita alte demergamur ut non sit postea resiliendi locus.

Car dès lors que j’ai payé mon écot aux disciplines profanes (si je puis les appeler ainsi), je ne suis plus tenu par l’idée qu’il faut y progresser, mais au contraire il est temps de faire marche arrière et de sonner la retraite, pour éviter peut-être d’être si profondément enfoncé dans leurs méandres qu’il n’y ait plus de chance ultérieure de rebondir.

Vt enim inquit Gelius ad Ciceronem : etiam atque etiam cogitandum est ne nos scientes prudentesque eo demittamus unde exitum uideamus nullum esse.6

Car comme le dit Gellius à Cicéron, « il faut sans cesse réfléchir à ne pas, sciemment et en connaissance de cause, nous laisser aller là où nous voyons qu’il n’y a nulle issue ».

Eapropter si me his curis exsoluero, quam plurimam salutem hisce disciplinis dicturum me esse reor.

Aussi, dès que je me serai acquitté de cette tâche, je pense que je ferai mes adieux révérencieux à ces disciplines.

In ea autem facillima interpretatione, non me latet maiorem partem aliquantum eruditis per se cognitam esse ; attamen mille hominum species et studiorum genera.

Or dans ce type de commentaire très facile, j’ai pleinement conscience que le plus gros est déjà en soi connu de ceux qui ont quelque culture ; pourtant il y a mille sortes d’hommes et d’étudiants.

Alios enim penitus rudimentorum exortes inuenias discendi tamen cupidissimos.

Car tu pourrais en trouver de tout à fait incultes et néanmoins très désireux de s’instruire.

Alios etiam qui bonarum litterarum interpretes attente audierunt, sed tamen quia debilia iecerant fundamenta, faciles etiam structuras ad legitimum ordinem uix possent reducere.

D’autres encore qui ont bien écouté les commentateurs des belles lettres mais, pour avoir jeté des bases trop faibles, sont néanmoins incapables de remettre dans le bon ordre des structures même faciles.

Propterea non pro doctis eos labores suscepimus, sed pro iis dumtaxat quibus non est concessum aut penuria praeceptorum aut inopia rei familiaris ut eo eruditionis aspirarent, quo non foret illis nostra opera opus.

Aussi ce n’est pas pour les savants que nous avons entrepris ce travail, mais seulement pour ceux qui n’ont pas eu la possibilité, soit par manque de professeurs soit par manque d’argent, d’arriver à ce degré de savoir où ils n’auraient pas besoin de nos bons soins.

Eapropter ab his commentariolis legendis abstineant qui suae doctrinae fiducia freti interpretis lumine non indigent, neque iis inuideant qui labores hos sunt accepturi suauissime.

Donc qu’ils s’abstiennent de lire ces petits commentaires qui, s’appuyant sur la foi qu’ils ont en leur propre savoir, n’ont pas besoin de l’éclairage d’un interprète ; et qu’ils ne jalousent pas ceux qui accueilleront très favorablement ces travaux.

Et quia, uir litteris politissime, institutam inter nos amicitiam semper fouere laboraui, hac etiam epistola tanquam aliquo munere nutriendam existimaui, ut esset litterarum monumentum nostrae pignus amicitiae ; quam frustra tecum muneribus alterius generis contendendum putarem, quippe qui omnibus bonis non naturae modo, sed etiam fortunae adeo abundes, ut nullius egeas id genus doni, aliis potius benigne paratus elargiri !

Et puisque, homme à la culture si délicate, j’ai toujours travaillé à réchauffer l’amitié qui existe entre nous, cette lettre aussi, comme un cadeau, est destinée à la nourrir, je pense, pour qu’un témoignage épistolaire soit le gage de notre amitié ; qu’il serait vain, je crois, de devoir rivaliser avec toi en cadeaux d’une autre sorte, car tu disposes en abondance non seulement de tous les biens de nature, mais aussi de fortune, au point de n’avoir nul besoin de ce type de don, disposé que tu es au contraire à partager généreusement avec les autres !

Et quamuis litterae nostrae praetergressae sint epistolae modum, tamen, quae est tua in me mansuetudo, facile mihi persuadeo te iisdem uerbis usurum esse quibus ad Volumnium Cicero usus est in haec uerba :

Et même si ma lettre excède la dimension de l’épître, je me persuade néanmoins qu’avec ta mansuétude à mon égard, tu useras des mêmes mots que Cicéron à Volumnius quand il lui dit ceci :

Tu, inquit, uellem ne ueritus esses7 ne pluribus8 legerem tuas litteras mihi9 (quemadmodum scribis) longiores forte misisses.

« Quant à toi, dit-il, je voudrais que tu n’aies pas peur que je lise tes lettres au détriment de mes forces si, comme tu l’écris, tu m’en avais envoyé une plus longue.

Ac uelim posthac sic statuas : tuas mihi litteras longissimas quasque fore.10

Et je voudrais désormais que tu prennes la décision de me faire les lettres les plus longues possible ». 11

Sed de his hactenus.

Mais en voilà assez à ce sujet.

Caput illud est ut institutam in me beniuolentiam (quanta maxima poteris diligentia) conserues et (si accessioni locus sit) illi rogo non deneges et ualeas.

L’essentiel est que, cette bienveillance instaurée à mon égard (avec la plus grande attention possible), tu me la conserves et, si je peux être exaucé, je te prie de ne pas lui dire non. Adieu.


1. Il s'agit de Nicolas Heems, ou de Bruxelles
2. Proverbe donné par exemple par Cic Fam. 9.18.3 ou Ac. 1.18 sous la forme sus Mineruam docet, « c’est un cochon qui fait la leçon à Minerve ».
3. Voir Cic. Fam. 7.33.2 opus est huc limatulo et polito tuo iudicio, « j’ai besoin de ton jugement si précis et délicat ».
4. Récriture de Cic. Fam. 7.33.2 : ego uero multam salutem et foro et Curiae dicam, « moi je ferai mes adieux au forum et à la Curie ».
5. Récriture de Cic. Fam. 7.33.2 : Mihi enim iudicatum est, si modo hoc Caesar aut patietur aut uolet, deponere illam iam personam (…) ac me totum in litteras abdere « Car j’ai décidé, si du moins César le tolère et le veut bien, de renoncer à ce rôle (…) et de me plonger tout entier dans la littérature.
6. Récriture de Cic. Fam. 8.16.5 : Etiam atque etiam, Cicero, cogita ne te tuosque omnis funditus evertas, ne te sciens prudensque eo demittas unde exitum vides nullum esse, « Sans cesse, Cicéron, veille à ne pas complètement causer ta perte, à toi et aux tiens, à ne pas, sciemment et en connaissance de cause, te laisser aller là où tu vois qu’il n’y a nulle issue ». La lettre émane en fait non d’un Gellius mais de Caelius Rufus, celui qui fut défendu par Cicéron dans le Pro Caelio.
7. Nous corrigeons me ueritus esse (qui ne semble pas faire sens) en ne ueritus esses, (conforme à la citation explicite).
8. Variante habituelle : au lieu de pluribus, qui ne s’interprète guère, pro libris (Shackleton Bailey) ou pro uiribus (Beaujeu), que nous postulons dans notre traduction.
9. La citation réelle porte si mihi quelqadmodum scribis etc. Le texte cité ici est confus. Nous traduisons comme s’il y avait la conjonction manquante.
10. Cic. Fam. 7.33.2.
11. Jouenneaux a manifestement cette lettre Cic. Fam. 7.33.2 sous les yeux car c’est déjà elle qui est citée explicitement plus haut pour l’expression limatulo iudicio politoque et implicitement dans l’expression salutem plurimam dicere au sens de « faire ses adieux, tirer sa révérence », exploitée deux fois dans ce qui précède, et dans la récriture du bloc 19.