Clarissimo ac ornatissimo uiro Seuerino Bonero, Burgrauio, Zuppario, magnoque apud Cracouiam regni Poloniae Procuratori, Byeczensi et Rapsteinensi Praesidi etc. Thomas Venatorius S. P. D.
Thomas Venatorius

Présentation du paratexte

Type de texte : traduction latine.

Thomas Venatorius (Gehauf ou Jagauf). Géomètre et théologien protestant de Nuremberg, Saint Empire romain germanique. Ami du conseiller impérial de Charles Quint (1519-1556) W. Pirckheimer, sur sa recommandation il devient prêtre de l’Hospice du Saint-Esprit en 1522, puis aumônier. Acquis aux idées de la Réforme, en 1533 il se fait pasteur de l’église luthérienne Saint-Jacques. Martin Luther se charge en 1527 de publier sa Courte leçon pour réconforter le mourant ; et ses écrits théologiques connaissent un certain succès (1534, De sola fide iustificante nos... ad Joannem Hanerum epistola apologetica). Il compose des essais d’astronomie, édite Archimède, et le De pictura d'Alberti. Et surtout : il traduit les tragiques grecs (en latin).

Seuerinus Bonerius (Seweryn Boner). Banquier royal au trône de Pologne et de Lituanie auprès de Bona Sforza et de Sigismond Ier de Pologne (1506-1548), nommé par ce dernier Burggraf (comte du château) de Cracovie, burgraviat le plus prestigieux du royaume. Il est aussi voïvode (commandant militaire) de Biecz et de Rapstein, et en tant que żupnik dirige l’exploitation des mines de sel de Wieliczka. Il ordonne la construction des châteaux de Wawel, d'Ogrodzieniec et de Kamieniec ; et fonde le vignoble de Winna Gora. On raconte qu’en 1530, c’est-à-dire il y a un an, il est allé chercher de l’or près d’une ville du nom de Ropa à l’est du pays, et que sa mine a été inondée de pétrole... Sa tombe, œuvre de Hans Vischer, se trouve dans la Marienkirche de Cracovie.

Bibliographie :
  • Paul Tschackert : Venatorius, Thomas, In Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), Band 39, editor, pubPlace date, S. 599 f.
  • Gottfried Seebaß: Osiander, Andreas. In: Neue Deutsche Biographie (NDB). Band 19, editor, pubPlace date, ISBN 3-428-00200-8, S. 608 f. (Digitalisat).
  • Realenzyklopädie für protestantische Theologie und Kirche. Band 20, Seite 489
  • J. C. E. Schwarz: Thomas Venatorius und die ersten Anfänge der protestantischen Ethik. In: Theologische Studien und Kritiken. Band 23, date, S. 79–142
  • Theodor Kolde: Thomas Venatorius, sein Leben und seine literarische Tätigkeit. In: Beiträge zur bayerischen Kirchengeschichte. Band 13, date, S. 97–121, 157–195
  • Matthias Simon: Nürnberger Pfarrerbuch. pubPlace date, Seite 235
  • Ruth Bach-Damaskinos: Venatorius, Thomas. In: Michael Diefenbacher, Rudolf Endres(Hrsg.): Stadtlexikon Nürnberg. 2., verbesserte Auflage. W. Tümmels Verlag, pubPlace date, ISBN 3-921590-69-8, S. 1130 f. (online).
  • Marian Hanik, "Trzy pokolenia z rodziny Bonerów" wyd. COIT pubPlace date
  • Władysław Pociecha : Boner Seweryn. W: Polski Słownik Biograficzny. T. 2: Beyzym Jan – Brownsford Marja. Kraków: Polska Akademia Umiejętności – Skład Główny w Księgarniach Gebethnera i Wolffa, 1936, s. 300–301. Reprint: Zakład Narodowy im. Ossolińskich, Kraków 1989, ISBN 83-04-03291-0.
  • Encyklopedya Powszechna Kieszonkowa, zeszyt X, Nakład druk i własność Noskowskiego, pubPlace date.
  • Bietenholz, Peter G., and Thomas Brian Deutscher, eds. Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the Renaissance and Reformation. pubPlace; publisher, date.
  • Lachs, J.Anselmus Ephorinus”. Archiwum Historii i Filozofii Medycyny pubPlace 4 date 40-54, 194-209.
Traduction : Christian NICOLAS

CLARISSIMO AC ORNATISSIMO VIRO SEVERINO Bonero, Burgrauio, Zuppario, magnoque apud Cracouiam regni Poloniae Procuratori, Byeczensi, et Rapsteinensi Praesidi, etc., Thomas Venatorius Salutem Plurimam Dicit.

Au Clarissime et très décoré Seweryn Boner, Burgrave, Zupparius et grand procurateur du royaume de Pologne à Cracovie, voïvode de Biecz et de Rapstein, etc., Thomas Gechauff, salut.

Quo magis me hactenus deterruit nominis tui splendor, ne qua tibi in re obstreprem inciuilius, Clarissime atque doctissime Seuerine Bonere, hoc magis inuitat nunc animi tui bonitas, qua praeditum te praedicant hi, qui ex animo recte consultum esse cupiunt litteratis litteris.

Autant jusqu’ici la splendeur de ton nom m’a détourné de t’importuner impoliment pour n’importe quoi, Clarissime et très savant Seweryn Boner, autant aujourd’hui m’y invite cette bonhomie dont te disent pourvu ceux qui de tout cœur souhaitent le meilleur pour le devenir des belles lettres.

Puderet me, inquam, temeritatis litterarum mearum, non modo quod inciuilius obstreperem tibi, sed etiam quod homo ignotus tibi uiro incomparabili atque adeo homini in sublimiore constituto potestate, obstrepere ausim : nisi iampridem ex amicis, uirtutes tuas praedicantibus, cognouissem nullam unquam tibi impedimento fuisse fortunam, quo minus et tractabilem et expositum te praebueris amicis : nec ullum, quantumuis minutum fastidire munus, modo amici animi signum prae se tulerit.

J’aurais scrupule, disais-je, avec cette lettre audacieuse, non seulement de t’importuner impoliment, mais aussi que ce soit un homme inconnu de toi, qui es un personnage incomparable et aussi un homme placé dans une situation de pouvoir exceptionnel, qui ose t’importuner, si, depuis longtemps, par des amis qui m’ont chanté tes louanges, je ne savais qu’aucune situation de fortune ne t’avait jamais empêché de te montrer traitable et bien disposé pour tes amis et qu’aucun cadeau, si petit fût-il, ne te dérangeait, pourvu qu’il portât devant lui le sceau de l’esprit de l’amitié.

Id quod tanquam proprium simul omnes sibi olim sapientes uiri usurparunt.

C’est une sorte de trait spécifique que, à toute époque, se sont partagé les sages.

Porro quod iam ante ex multis audieram, id proximus diebus comprobauit, Anshelmi Ephorini, hominis ex aequo et docti et aperti calculus.

Bien plus, ce que j’avais déjà entendu dire souvent, tout récemment a été confirmé par un suffrage d’Anselmus Ephorinus, homme autant savant qu’ouvert.

Tam autem te nobis praedicauit constanter, ut plane quod uel ad laudes tuas modeste, uel ad animi sui sinceritatem uerecunde attinet, praeterierit nihil.

Or il a fait devant nous un éloge de toi si constant qu’il n’a vraiment rien laissé sous silence, preuve ou bien du nombre de tes qualités, dont il s’est un peu approché, ou bien de la sincérité scrupuleuse de son esprit.

Et habet, quod scio, ille causas plurimas, quibus tuis in se beneficiis iure respondeat tua ornari se cupit, uel quod illum tu duxisti dignum, cui committeres filii tui (profecto amplissimae spei pueri) curam, quem ad summum usque splendorem, ueluti quendam futurum generis tui heroa, effingere debeat.

Et d’après ce que j’en sais, il a, lui, des raisons nombreuses de répondre aux bienfaits qu’il a reçus de toi, ou bien parce qu’il espère sous ton égide améliorer son sort, ou qu’il souhaite se parer de ton autorité, ou que tu l’as jugé digne de lui confier le soin de ton fils (un enfant sur qui fonder certainement de très grandes espérances), mission qu’il doit accomplir jusqu’à l’éclat suprême, en tant qu’il est le héros futur de ta famille.

Qua in re mire excelluerunt prisci illi Graecorum proceres, qui quo maiorem nominis sui gloriam ad posteros transmitterent, ipsam iuuentutem, adeoque suos liberos, utraque potissimum Pallade, reliquam uulgi multitudinem, superare uoluerunt.

A cet égard, remarquable est la supériorité de ces vieux Grecs de l’élite qui, pour transmettre à la postérité une plus grande image de leur glorieux nom, ont voulu que la jeunesse même, et même leurs propres enfants, surpassent, et surtout dans les deux domaines de Minerve, le reste de la population.

Nimirum rati nihil aeque conducere uitae mortalium, quam si aequalem armis iuxta ac litterarum studiis uitam instituisset iuuentus.

Ils ont d’évidence pensé que rien ne valait mieux pour la vie des mortels que d’avoir dans sa jeunesse autant une vie de soldat qu’une vie d’études.

Hinc est quod Nestor ut Homerus eleganti carmine scripsit, Diomedam prae reliquis, qui ad expugnationem Troiae uenerant, commendat dicens, (Iliad. 9 <53>)

D’où vient que Nestor, comme Homère l’a écrit dans un élégant morceau, recommande Diomède avant les autres chefs qui étaient venus prendre Troie, en disant (Iliade 9 <53>) :

Τυδεΐδη περὶ μὲν πολέμῳ ἔνι καρτερός ἐσσι, καὶ βουλῇ μετὰ πάντος ὁμήλικας ἔπλον ἄριστος 1 hoc est Cunctis in bello praestantior est Diomedes, Consilioque inter primos longe optimus unus.

Τυδεΐδη περὶ μὲν πολέμῳ ἔνι καρτερός ἐσσι, καὶ βουλῇ μετὰ πάντος ὁμήλικας ἔπλον ἄριστος c’est-à-dire « Le plus fort au combat, de tous, est Diomède, Et au Conseil sa voix est de loin la meilleure. »

Quin etiam hisce artibus Achilles inter Graecos duces haud aspernandos sibi comparauit honores, Phoenice, apud eundem poetam, sic referente : διδασκέμεναι τάδε πάντα, μύθων τε ῥητῆρ’ ἔμεναι πρηκτῆρά τε ἔργων. 2

Bien plus, Achille, au milieu de chefs grecs tout à fait recommandables, s’attribue ces arts, aux dires de Phénix, chez le même Homère : διδασκέμεναι τάδε πάντα, μύθων τε ῥητῆρ’ ἔμεναι πρηκτῆρά τε ἔργων.

Hoc est quo ad sensum exprimere licet : Haec ego te docui omnia Achilles, Orator nempe ut rerum spectabilis esses, Et simul ad pugnam formatus et utilis armis.

c’est-à-dire, pour ce qui est du sens général : « ... et c’est moi qui t’enseignai, Achille, A être de tout fait remarquable orateur Et aussi au combat le champion des armes. »

Successu uero temporis Romani nihilo Graecis inferiores inuenti, qui et ipsi testati sunt, neminem felicius rerum summam occupare, quam qui cum armis, musas etiam mansuetiores sibi conciliare studuisset.

Dans la suite des temps, les Romains, qui ne se trouvèrent en rien inférieurs aux Grecs, ont eux aussi prouvé que personne n’est plus à même de s’occuper de l’état que celui qui, avec les armes, s’est aussi appliqué à se rendre les Muses familières.3

Hinc ut mea fert opinio, Fabios, Paulos, Scipiones, Catones, et alios non paucos, magna cum laude, praefuisse legimus, qui omnes ad animi magnitudinem, prudentiam quoque in rebus agundis studiose adhibentes, suas, hisce maxime duabus rebus, uirtutes, quam diutissime et uiuere et florere posse haud frustra sibi persuaserunt.

C’est pour cela, à mon avis, que les Fabius, Paul-Émile, Scipion, Caton et d’autres, nombreux, ont été des chefs couverts d’éloges, comme on le voit dans nos lectures, tous hommes qui au courage (à leur noble valeur) ajoutant aussi la studieuse sagesse dans l’action, se sont persuadé à juste titre que leurs vertus, appuyées sur ces deux domaines, pourraient vivre et s’épanouir le plus longtemps possible.

Et merito quidem.

Et ils avaient raison.

Nam et si litterae per sese sunt res praeclara, tamen si principibus contingerint uiris, longe reddentur clariores. In principe enim uel mediocris litterarum cognitio, uulgi oculos in admirationem sui ducit, dum uicissim et litterae principem commendant regno et princeps uel dignitate illustrat litteras, uel auctoritate sua aduersus oblatratores tuetur.

Car si la culture en elle-même est chose remarquable, quand elle concerne les princes, elle les rend beaucoup plus éclatants. Car chez un prince, une culture littéraire, même modeste, change en admiration le regard de son peuple, puisque, alternativement, la culture prédispose le prince au règne et le prince illustre la culture par sa dignité ou la protège contre ses détracteurs par son autorité.

Quod consilium equidem tu sapienter sequi censuisti, qui filium unice tibi dilectum, primum in Germaniam, deinde etiam in Italiam peregrinari passus es, praecipue ut harum rerum cognitionem perciperet, nimirum ut rediens olim ad te, non tam tibi uoluptati, quam toti simul Poloniae regno, ornamento esse et uelit et possit.

Tu as donc pour ta part décidé de suivre cette voie (de sagesse) en acceptant que ton fils, que tu chéris infiniment, aille d’abord en Allemagne, puis en Italie, pour recevoir connaissance de ces matières, évidemment pour qu’à son retour, il veuille et puisse n’être pas seulement la joie de son père, mais aussi l’ornement de tout le royaume de Pologne.

Quae te quoque olim studia in tantam sublimitatem euexerunt, et te inuicto et uere pio regi Sigismundo commendarunt.

Et toi aussi, naguère, ces études t’ont amené à ce haut degré et t’ont recommandé auprès de l’invincible et authentiquement pieux Sigismond, roi de Pologne.

Etenim uidens rex sapientissimus, sui in te honestissimorum studiorum similitudinem, summae beneuolentiae uinculo te sibi conciliauit.

Car ce roi très sage, voyant en toi un goût comparable au sien pour les meilleures études, t’attacha à lui par le lien de la plus haute bienveillance.

Quod factum, cum ipsam honestatem habeat auctorem, non potest non esse honestissimum.

Et ce fait, puisqu’il a pour auteur l’honorabilité même, ne peut pas ne pas être des plus honorables.

Quo de alio magis oportuno disseremus tempore.

Mais sur cet autre sujet, nous ferons mieux de disserter à un meilleur moment.

Nunc alio respicimus, nempe ut dono aliquo litterario mei erga te animi promptitudinem quoquo modo declarare queam.

Pour l’instant, nous visons ailleurs, en cherchant comment, par un cadeau littéraire, témoigner d’une manière ou d’une autre mon empressement intellectuel à ton endroit.

Igitur tibi hunc Aristophanis, comici illius poetae festiuissimi, Plutum committo, immo iam tuum facio illum, sic futurum sperans ut hoc euadas ditior, quo propius per uerae opulentiae cognationem ad ueram felicitatem accesseris.

C’est donc à toi que je confie, de cet Aristophane, le plus drôle des poètes comiques, le Plutus, ou plutôt je le fais tien, dans l’espoir que tu en ressortiras plus riche encore, pour que, par l’alliance avec l’authentique richesse, tu te rapproches de l’authentique bonheur.

Abhorreat quidem, quod non iuerim infitias, non tam argumenti quam totius etiam elocutionis ratio a lingua Latina, tamen ad genuinam illam et incorruptam Graeci sermonis puritatem hauriendam, nihil aeque conferre crediderim ac Aristophanis comoedias.

Même à supposer – ce que je ne saurais nier – que moins l’argument que le style tout entier n’en soit incompatible avec la langue latine, j’ai néanmoins cru que, pour puiser à cette authentique et inaltérable pureté de la langue grecque, rien n’était plus adapté que les comédies d’Aristophane.

In quibus, haec quam in praesentia edere est animus, reliquas, iudicio doctorum, iure meritissimo antecellere creditur.

Parmi elles, celle que j’ai le projet d’éditer ici, passe, selon les experts, et (vraiment) à bon droit, pour être meilleure que les autres.

Et uidetur mihi quidem Aristophanes in comoediis, non solum sui temporis comicos, sed etiam superiores et futuros longo post se interuallo reliquisse.

Et selon moi, Aristophane, dans ses comédies, a laissé loin derrière lui non seulement les comiques de son temps mais aussi ses prédécesseurs et ses successeurs.

Dicit enim omnia comica libertate, fauentibus interim musis, persuadentia et Attica gratia plena, adeo ut etiam aemulos in admirationem sui pellexerit.

Car il dit tout avec la liberté des comiques mais en même temps avec la faveur des Muses ; tout persuade mais tout a cette grâce attique, au point que même ses rivaux ont été forcés de l’admirer.

Sed et Theologus ille apud Graecos sine controuersia facundissimus, cognomento χρυσóστομος, tantum illi tribuisse fertur ut non infrequenter pro puluinari illo sit usus.4

Mais même ce théologien, le plus éloquent des Grecs sans conteste, surnommé « Bouche d’Or », semble lui avoir donné tant d’importance qu’il l’utilisait très souvent comme oreiller.

Tantam autem publice utilitatis rationem habuit Aristophanes, ut a nulla prorsus hominum conditione dentem abstinuerit, ubi forte quempiam minus respondere didicisset officio suo.

Aristophane avait une si grande dose de popularité qu’il ne s’est interdit de mordre aucune caste d’individus, dès qu’il avait compris qu’Untel ou Untel remplissait mal son mandat.

Mihi uero, quantis illud laboribus constiterit, dum paene uersum uersui reddere curaui, equidem iam non sum dicturus.

Pour moi, quelle difficulté j’ai eue à faire ce travail, en prenant le soin de rendre quasiment un vers par un vers, ce n’est pas à moi de le dire.

Certe nulla alia ratione id a me tentatum est qua ut aut periculum facerem ingenii mei, aut alios, eadem ut conentur exstimularem.

Mais ce qui est sûr, c’est que si je l’ai entrepris c’est uniquement soit pour tester mes facultés intellectuelles, soit pour stimuler mes confrères à tenter l’expérience.

Quae ratio etsi uulgaris est hodie, tamen qui aequi sunt iudices, non omnino improbabunt, quando omnis hic conatus reipublicae litterariae commodo a me suscipitur.

Cette manière de faire, même si elle est aujourd’hui assez pratiquée, ceux qui sont honnêtes ne la jugeront pas trop mal, dans la mesure où j’ai fait cette entreprise pour le profit de la république des lettres.

Vale ex Norimberga. XIIII Kal. Augusti anno a nato Christo M.D.XXXI.

Adieu depuis Nuremberg, le 19 juillet de l’an de grâce 1531.


1. Hom., Il. 9.53-54.
2. Hom., Il. 442-443.
3. Voir Sq1586_A_Raphelengius_p1 sur le parallèle entre vertu militaire et littéraire.
4. Alde Manuce, 1498 1.17, .