Symonis Charpentarii Parrhisii in plautinas viginti Comoedias praelibatio seu praefatio cum poetae vita necnon carminis iambici et Comoediarum ratione, aliis quibusdam annexis quae hic adnodatu dignissima visa sunt et Comoediarum lectoribus atque auditoribus profutura.
Symon Charpentarius

Présentation du paratexte

Liste de paratextes dans la même édition : list

Bibliographie :
  • M. Ferrand, « Plaute à Paris. Diffusion et imitation des comédies plautiniennes au début du XVIe siècle », pubPlace, Le Carrefour culturel autour de 1500, editor, [in] Cahiers V.L. Saulnier, 33, date, p. 189-203
  • A. Laimé, La Poétique de Nicolas Petit (c. 1497-1532). Un renouveau de l’écriture poétique néo-latine à Paris et à Poitiers, dans le cercle de François Rabelais, thèse de doctorat, publisher, date, t. II, p. 28-39
  • J. Lecointe, La Poétique de François Dubois (1520), dossier d’HDR, publisher, date
Traduction : Mathieu FERRAND

Symonis Charpentarii Parrhisii in plautinas uiginti Comoedias praelibatio seu praefatio cum poetae uita necnon carminis iambici et Comoediarum ratione, aliis quibusdam annexis quae hic adnodatu dignissima uisa sunt et Comoediarum lectoribus atque auditoribus profutura.

Considérations apéritives, ou préface, de Simon Charpentier, parisien, aux vingt comédies de Plaute, avec la vie du poète ainsi que des explications sur les vers iambiques et l’art de la comédie et quelques autres annexes qui ont paru tout à fait dignes d’être ajoutées ici et qui pourront être profitables aux lecteurs de comédies et aux étudiants.

In huiusce operis uestibulo (ne omnino a Seruii Honorati sententia discedamus) quaedam saltem super auctoris uita, morte et moribus, aliqua de carmine Iambico, nonnulla de comoediarum ratione praelibare non uidetur inutile, quatinus quae cum in his tum in aliorum poetarum comoediis pertractantur studiosis et bonarum litterarum cupidis facilius innotescant.

Au seuil de cet ouvrage (pour nous conformer à l’avis de Servius Honoratus1), il ne nous semble pas inutile de donner au moins quelques considérations apéritives sur la vie de l’auteur, sa mort et ses mœurs, sur le vers iambique et sur l’art de la comédie, puisque, par là, ceux qui aiment et cultivent les Belles Lettres découvriront plus facilement ce dont il est précisément question non seulement dans ces comédies, mais aussi dans celles des autres poètes.

Ne ergo ut plerique omnes solent longis diuagemur erroribus omnia actutum perstringere aequum est ut ad materiam nostro operi accommodam (quod boni professoris esse officium) mox repulsis ambagibus, inutilibusque uerborum inuolucris accedamus.

Ainsi, pour ne pas nous égarer dans de longues divagations, comme on le fait généralement, il convient d’évoquer rapidement le tout afin d’en venir bientôt à la matière qui correspond à notre ouvrage (c’est là le devoir d’un bon professeur), sans circonvolutions et sans développement inutiles.

Marcus igitur Plautus, comicos inter poetas clarissimus, diuorum Hieronimi et Eusebii testimonio2 Sarsinas fuit ex Vmbria regione Italiae antiquissima quod et ipse de se insinuat in Mostellaria fabula3.

Donc, Marcus Plautus, le plus illustre des auteurs comiques, est né, selon saint Jérôme et saint Eusèbe, à Sarsina, en Ombrie, une région italienne fort ancienne, ce que lui-même laisse entendre dans la pièce Mostellaria.

Constat autem eum iis temporibus Romae uixisse atque in scaenali pulpito regnauisse quibus in ciuitate Publius Scipio, Fuluius Nobilior et Marcus Cato excellentes habiti sunt.

Il est certain qu’il vécut à Rome et qu’il triompha sur les tréteaux de théâtre à l’époque où dans la ville, on tenait Publius Scipion, Fulvius Nobilior et Marcus Caton pour des personnages éminents.

Neque fidem adhibeant studiosi Merulae Georgio qui eum ut supra dictum regnasse ait quintodecimo post Hanibalem anno4.

Et que les doctes ne prêtent pas foi à Georges Mérule qui dit que celui-ci a triomphé – pour reprendre le mot utilisé plus haut – quinze ans après Hannibal.

Quin potius Baptistae Pio crediderint qui id accedisse detonantibus poenorum bellici procellis et crudescentibus testatur5 ipsius Plauti argumento sic scribentis in Poenulo :

Qu’ils se fient plutôt à Baptiste Pio qui assure que cela se produisit quand les orages de la guerre punique grondaient et faisaient rage, en s’appuyant sur Plaute lui-même qui écrit dans le Poenulus :

« Vincite ut fecistis ante hac et poeni uicti penas sufferant ». 6

« Soyez victorieux comme vous l’avez été jusqu’ici et que les Carthaginois vaincus reçoivent leur châtiment ».

Ingenio is fuit perurbano et maxime festiuo quod cum alia multa tum comoediae ipsius plenae iucunditatis ac leporum satis superque probant.

C’était un homme d’esprit affable et tout à fait charmant, ce que prouvent à l’envi, avec bien d’autres choses, ses comédies elles-mêmes, pleines de gaîté et de grâce.

Relata sunt ab Aulo Gellio complura in Atticis Noctibus de eruditione et fabulis plautinis7, potissimum ex Marci Varronis auctoritate8 qui tradit Plautum pecunia omni cum puluisculo naufragio amissa et perdita ad summam fuisse paupertatem redactum.9

Aulu Gelle a rapporté de très nombreuses anecdotes dans les Nuits Attiques en s’appuyant sur son érudition et sur les pièces de Plaute, mais se fondant principalement sur l’autorité de Marcus Varron qui raconte que Plaute, après avoir perdu, dans un naufrage, tout son argent jusqu’au dernier sou, fut réduit à la plus grande pauvreté.

Eaque ratione in urbem rediisse et operam pistori locasse (uictus sibi comparandi gratia) ad molas circumagendas trusatiles quas Hieronimus manuales aut manuarias10 appellauit.

Pour cette raison, il revint à Rome et loua ses services à un boulanger (pour gagner sa pitance) afin de tourner la meule à bras que Jérôme a appellé « manuelle » ou « manivelle ».

Cumque noctu a labore uacaret non nullas (quas post ea uendidit) fertur fabulas conscripsisse.11

Et comme la nuit il ne travaillait pas, on dit qu’il composa un certain nombre de pièces (qu’ensuite, il vendit).

De plautinis uero comoediis sic Varro scripsit :

Au sujet des comédies de Plaute, Varron écrit :

« Feruntur sub Plauti nomine circiter centum et triginta comoediae. Sed homo eruditissimus Laelius uiginti et quinque dumtaxat illius esse censuit. Neque dubium est quin eae quae a Plauto scriptae non sunt ueterum poetarum fuerint » 12 , ut M. Accii C. Plautii a quo dictae sunt plautianae fabulae non plautinae.

« On attribue à Plaute cent trente comédies environ. Mais le très savant Laelius13 jugea que vingt-cinq seulement étaient de lui. Et il ne fait pas de doute que celles qui n’ont pas été écrites par Plaute sont l’œuvre de poètes anciens », tel Marcus Accius Caius Plautius dont les comédies sont dites « plautiennes » et non « plautiniennes ».

Ceterum cum uiginti et quinque a ueteribus numerentur M. Plauti comoediae, sciendum est praeter illas xx. quas in praesentiarum habemus tres ab Aulo Gelio nominari ut puta Boethiam, Neruulariam, Fretum14.

Par ailleurs, comme les Anciens comptent vingt-cinq comédies de Plaute, il faut savoir que, outre les vingt comédies que nous possédons à présent, trois autres sont nommées par Aulu Gelle : Boethia, Nervularia et Fretum.

Varro et Festus Pompeius plures nuncupant ut Artemonem15, Friuolariam16, Phagonem, Cestrionem atque Astrabam17.

Varron et Festus Pompeius18 en nomment d’autres encore : Artemo, Frivolaria, Phago, Cestrio et Astraba.

Easque inter plautinas comoedias referunt.

Celles-là sont comptées au nombre des comédies plautiniennes.

De ultima tamen Gelius et Nonius dubitarunt.19

A propos de la dernière, cependant, Aulu Gelle et Nonius ont émis des doutes.

Aliarum item multarum reperimus nomina quae plautinae censentur quarum omnium nonnullas sententias a grauissimis auctoribus citatas in ultimo codice secundae partis substituemus, iuxta Hermolai Barbari opinionem.

De même, nous trouvons des noms de nombreuses autres pièces dont on estime qu’elles sont de Plaute ; de chacune d’elles, nous donnerons quelques vers cités par les auteurs les plus importants, à la fin du volume de la seconde partie, en suivant l’opinion d’Hermolao Barbaro.

In fabulis Plautus graecos sequuntus est maxime, Demophilum, Philemonem et Epicharmium siculum20 ut Horatius Flaccus testatur.

Dans ses pièces, Plaute a surtout suivi les Grecs Demophile, Philemon et Epicharme le Sicilien, comme l’atteste Horace.

Tantumque scribendi salibus et elegantia uisus est praestitisse ut ex Epistolonis sententia (non autem Epii Stolonis) « musae si latine locuturae essent Plautino sermone loquerentur » 21 ut Fabius Quintilianus habet.

Et il a paru à ce point l’emporter par le sel et l’élégance de son style que, selon Epistolon (et non Epius Stolon)22, « si les Muses devaient parler latin, elles parleraient la langue de Plaute », ainsi que l’écrit Quintilien.

Quocirca Gellius censor optimus eundem Romani eloquii delicias23 appellat.

C’est pourquoi Aulu Gelle, le meilleur des juges, fait de ce même homme le joyau de la langue latine.

Cui astipulatur Macrobius his uerbis cum «  animaduerto duos quos elegantissimos antiqua aetas tulit comicum Plautum et oratorem Tullium in iocorum Venustate aliis praecelluisse 24 , etc ».

Et Macrobe l’approuve par ces mots : «  je constate que les deux hommes que l’Antiquité a considérés comme les plus éloquents, Plaute le comique et Cicéron l’orateur, l’ont emporté sur les autres par le charme de leurs plaisanteries, etc. »

Aliaque permulta eius de uiri laudibus inuenies quae omnia in promptu non habentes studiosis relinquimus perscrutanda.

On trouvera de très nombreux autres témoignages dans les éloges dédiés à cet homme ; comme nous ne les avons pas tous sous les yeux, nous laissons le soin aux curieux de les retrouver.

Hoc tamen unum nequaquam praetereundum est : Plautum ipsum cum latina lingua pubertatem uix degeret floruisse hincque non immerito antiquissimus recensetur.

Cependant, une chose ne doit surtout pas être passée sous silence : Plaute était dans sa fleur alors que la langue latine sortait à peine de l’enfance, et ainsi, ce n’est pas sans raison qu’on le présente comme le plus ancien des poètes.

Quotum uero locum sibi ipse uendicet inter comicos poetas, collegimus ex Volcatii Sedigitii carmine, quod est huiusmodi :

Mais quelle place il peut revendiquer pour lui-même parmi les poètes comiques, nous le savons grâce au poème de Volcatius Sedigitus, qui se présente ainsi :

Multos incerto certare hanc rem uidimus Palmam poetae comico cui deferant.Cum me iudice errorem dissoluam tibi Contra ut si quis sentiat nihil sentiat.Cecilio palmam statuo de comico, Plautus secundus facile exuperat ceteros, Et caetera. 25

« Nous en avons vu beaucoup engager sur ce point un combat incertain :A quel poète comique faut-il remettre la palme ? Par mon jugement je mettrai fin à ton hésitation De sorte que, si quelqu’un est d’une opinion contraire, ce sera en vain.Je donne à Cécilius la palme du comique, Plaute, après lui, l’emporte aisément sur tous les autres. Etc. »

Obiisse denique traditur Romae paucis annis post Q. Ennium Olympiade centesima XLV utque Hermolaus meminit mortuus est. P. Claudio et Lu. Portio consulibus26 auctoritate M. Tullii in eo qui est de claris oratoribus libro.

Enfin, on rapporte qu’il mourut à Rome quelques années après Quintus Ennius, lors de la 145e olympiade, et comme le rappelle Hermolao Barbaro, sous le consulat de Publius Claudius et Lucius Porcius, ainsi que l’atteste Cicéron dans son livre sur les orateurs célèbres.

Iussit autem ipse epigramma suo incindi sepulchro (quod an Plauti foret dubitasset Aulus Gelius nisi a M. Varrone positum esset in libro de poetis primo) tale :

Lui-même ordonna de faire graver une épigramme sur son tombeau (Aulu Gelle aurait douté qu’elle fût de Plaute si elle n’avait été recueillie par Varron dans son premier livre Sur les poètes). La voici :

Postquam est morte captus Plautus, Comoedia luget, scaena est deserta, Deinde risus, ludus iocusque et numeri Innumeri simul omnes collachrimarunt. 27

« Après que Plaute a été emporté par la mort, La Comédie pleure, la scène est déserte, Enfin les rires, les jeux, les plaisanteries, les vers Sans nombre, en larmes tous éclatèrent. »

Habetis ergo, lectores beniuoli, quicquid apud ueteres et neoricos hystoriographos de Plauti uita, moribus, actis et morte inuenire est.

Vous avez donc, bienveillants lecteurs, tout ce que l’on peut trouver chez les historiographes anciens et modernes sur la vie de Plaute, ses mœurs, ses actes et sa mort.

Reliqua quae notissima sunt praetermissimus.

Nous avons passé sur le reste qui est parfaitement connu.

Nunc ergo de carmine iambico quod est comicis familiare pauca annotemus.

A présent, donc, nous allons ajouter un petit nombre de remarques sur le vers iambique, qui est familier aux poètes comiques.

Iambici carminis ratio ex diuersis auctoribus et unde ortum sit.

Principes et origine du vers iambique d’après divers auteurs.

Carmen iambicum cur eo nomine appellatum sit qui de carminum generibus scripsere uarie tradiderunt.

Pourquoi dit-on ce vers « iambique » ? Sur ce point, ceux qui ont écrit sur les divers genres de vers ont rapporté différentes choses.

Polystephanus nomen habuisse existimat ab Iambe ancilla, Meta<n>eira Hippothoontis uxore, quae cum uidisset popularem quamdam alias iocularem tristatam mulierem ioculares quosdam uersus atque ridiculos de ipsa composuit a qua, inquit, carmen iambeum dictum.

Polystephanus28 estime qu’il tire son nom de la servante Iambe29 (Métanira étant quant à elle l’épouse d’Hippothoon30). Comme elle avait constaté qu’une certaine femme du peuple, par ailleurs de nature enjouée, se trouvait affligée31, elle composa à son sujet des vers plaisants et moqueurs. D’elle, dit-il, le vers iambique tire son nom.

Alii putant ab iambizo quod est conuitior dictum iambum ; uerum uerbum ipsum iambizo potius nomen a iambo uidetur habuisse.

D’autres pensent que le mot « iambe » vient de iambizo32, c’est-à-dire, « invectiver »33 ; mais c’est plutôt, semble-t-il, le verbe iambizo qui vient du mot « iambe ».

Ferunt alii carmen iambicum ab Archilocho originem habuisse dicente Horatio in arte :

D’autres encore rapportent que le vers iambique tire son origine d’Archiloque, comme le dit Horace dans son Art poétique :

« Archilochum proprio rabies armauit iambo : Hunc socci cepere pedem grandesque cothurni. Alternis aptum sermonibus et populares Vincentem strepitus, et natum rebus agendis. » 34

« La rage arma Archiloque de l’iambe qui lui était propre ; Le socque et le haut cothurne adoptèrent ce pied-là, Bien fait pour le dialogue, dominant Les bruits de la foule et né pour l'action. »

Aristoteles tamen existimat inuentum quod plus caeteris pedibus sermonibus congruat omnibus35 quandoquidem loquendo etiam imprudenter in iambicum incidamus metrum.

Cependant Aristote pensait qu’il avait été inventé parce qu’il convenait plus que les autres pieds à tous les genres de propos. En effet, quand nous parlons, nous prononçons incidemment, même sans le savoir, des vers iambiques.

At iambicum ipsum metrum est multiplex : monometrum ut pote quod duobus constat pedibus ; dimetrum quaternis ; trimetrum senis ; tetrametrum octonis ; penthametrum denis ; hexametrum uero duo denis.

Il y a toutefois diverses formes de vers iambiques : le monomètre, de deux pieds ; le dimètre, de quatre pieds ; le trimètre, de six ; le tétramètre, de huit ; le penthamètre, de dix ; l’hexamètre, enfin, de douze pieds.

Nec hoc mirum uideatur imperitis si quidem iambi breuitas in eius generis carminibus efficit ut duo pedes pro uno habeantur.

Mais que les ignorants ne s’étonnent pas de ce que la brièveté de l’iambe, dans les vers de ce genre, fasse tenir deux pieds pour un seul.

Vnde Horatius ubi supra :

Ainsi Horace écrit :

Syllaba longa breui subiecta uocatur iambus, Pes citus unde etiam trimetris accrescere iussit Nomen iambeis cum senos redderet ictus. 36

« Une syllabe longue précédée d’une brève est appelée ‘iambe’, pied si rapide qu’il a même fait donner aux vers iambiques le nom de trimètres, alors qu’il compte six temps. »

Vnde iambicum quod a graecis trimetrum dicitur quod tris dipodias habeat a latinis eadem ratione ternarius ; uel quia sex pedibus simplicibus constat senarius appellatur.

C’est ainsi que le vers iambique que les Grecs appellent trimètre parce qu’il compte trois dipodies est dit ternaire pour la même raison par les Latins ; ou encore, parce qu’il compte six pieds, on l’appelle sénaire.

Suscipit in locis imparibus ut puta primo, tertio, quinto pedes quinque iambum, tribrachum, spondeum, dactylum, anapaestum ; in paribus uero secundo, quarto, sexto, tris, iambum, tribrachum, pyrrichium, sed hunc in fine duntaxat ratione ultimae syllabae quae in omni metro indifferenter ponitur.

En position impaire, à savoir en première, troisième et cinquième positions, on trouve cinq types de pieds : l’iambe, le tribraque, le spondée, le dactyle, l’anapeste ; en position paire – en seconde, quatrième et sixième positions – trois types de pieds : l’iambe, le tribraque, le pyrrhique mais celui-ci à la fin seulement dans la mesure où la dernière syllabe, dans tout type de vers, est indifférente.

Legitimus autem iambicus solis iambis constat ut etiam a principio cum inuentus est.

Toutefois, un vers iambique régulier ne compte que des iambes comme c’était le cas à l’origine, quand il fut inventé.

Deinde grauitatis gratia spondeus et qui ex illo nascuntur da<c>tylus, anapaestus, nothi pedes, in locis tantum inparibus recepti sunt.

Ensuite, le spondée, pour sa gravité, et les pieds qui procèdent de lui – dactyles, anapestes, types bâtards – ont été acceptés seulement en positions impaires.

Iambicum etiam tetrametrum quod latine quadratum et octonarium dicitur eosdem pedes in locis paribus ac inparibus admittit quos et trimetrum.

Le vers iambique tétramètre, que l’on appelle, en latin, vers carré ou octonaire, admet en positions paires et impaires les mêmes pieds que le trimètre.

Nam si trimetro duos praeposueris pedes ex iis quos illud recipit tretrametrum facies quod sic docet Terentianus :

En effet, si tu ajoutes deux pieds à un trimètre parmi ceux qu’accepte ce trimètre, tu feras ce qu’enseigne Terentianus :

« Sed hic trimetrus quando duplicem pedem A capite sumet tunc quadratus dicitur Idemque dictus est et octonarius. » 37

« Mais ce trimètre quand il reçoit un pied double au début du vers est appelé alors vers carré. Le même est aussi appelé octonaire. »

Apud comicos saepe inuenies id genus octonarios uersus non tamen seruata lege iambici metri sed in omni sede indifferenter positos spondeum dactylum anapaestum, praeterquam in octaua ubi semper est iambus.

Chez les comiques, on trouvera souvent ce genre d’octonaires qui n’observent pas cependant les lois du vers iambique mais présentent en toute position, indifféremment, spondées, dactyles, anapestes, sauf au huitième pied, où il y a toujours un iambe.

Est praeterea quoddam genus iambici uersus delumbe et claudum quod Graeci scazon et choliambum appellant.

Il existe en outre un genre de vers iambique maladroit et boiteux que les Grecs appellent scazon et choliambe.

Habet enim in fine pro iambo spondeum.

A la fin, il présente en effet un spondée plutôt qu’un iambe. 

Differt autem a perfecto senario iambico quod hic in secta sede spondeus esse debet, tum in quinta semper iambus.

Il diffère aussi du sénaire iambique parfait en ce que, en sixième position, il doit présenter un spondée, et en cinquième position, toujours un iambe

Nam cum scandantur iugati hi pedes in choliambo, tertius pes iugatus semper esse debet epitritus primus id est prima breuis ante treis longas.

En effet, quand on scande ces pieds-là, fondus en un choliambe, le troisième pied doit former un épitrite premier – une brève, puis deux longues.

Cauendum igitur ne in quinta sede ponatur spondeus aut alii quos integer senarius iambicus in ea suscepit quam legem accurate seruauit Persius his uersibus claudis :

Attention donc à ne pas placer en cinquième position un spondée ou un autre type de pieds qu’un sénaire iambique pur ne peut admettre en cette position, en vertu de cette loi que Persius a scrupuleusement respectée dans ses vers boiteux :

« Nec fonte labra prolui caballino,  Nec in bicipi[s]ti somniasse Parnaso  Memini, ut repente sic poeta prodirem » Et caetera. 38

« Je n’ai ni abreuvé mes lèvres à la source du Cheval ni, autant qu’il m’en souvienne, rêvé sur le Parnasse à la double tête, pour surgir ainsi brusquement poète », etc.39

Dicitur autem « scazon » a Graecis quia claudicat.

Les Grecs appellent aussi <ce vers> « scazon » parce qu'il est boiteux.

Nam sextus pes in hoc metro maior est quam sextus qui in senario perfecto.

En effet, le sixième pied dans ce type de mètre est plus long que le sixième d'un vers iambique parfait.

Scazo enim est « claudico » unde scazon, scazontos participium in « claudicans ».

Car scazo signifie « je boîte ». Ainsi scazon, scazontos est le participe, il signifie donc « boitant ».

Eadem ratione choliambon dicunt cholos enim « claudus » dicitur unde choliambus quasi « claudianbus ».

Pour la même raison, ils parlent de « choliambe » ; cholos signifie « boiteux », et donc, choliambus est l'équivalent de « claudiambe » – iambe boiteux.

Huius autem fuit inuentor Hipponax ut uidere est apud Terentianum dicentem :

Hipponax en fut l'inventeur, comme on peut le voir chez Terentianus quand il dit :

« Claudum trimetrum fecit aliter Hipponax, Ad hunc modum quo claudicant et hi uersus :Idcirco graece nuncupatus est σκάζων » 40 Et caetera.

« Hipponax a composé autrement le trimètre boiteux, De manière à ce que ces vers aussi boitent.C'est pour cette raison qu'en grec, il est appelé scazon », etc.

Vtuntur tamen nostri comici quandoque trochaicis uersibus (qui ab iambicis dispositione pedum per sedes differunt) utuntur et crebris synaloephis, episynaloephis et collisionibus.

Mais nos comiques parfois utilisent aussi des vers trochaïques (qui diffèrent des vers iambiques par la disposition des pieds selon leur place) ainsi que de nombreuses synalèphes, épisynalèphes et élisions.

Terentius plus omnibus in prologis trimetris semper ut Plautus ubique obseruasse perspici potest, tetrametris autem alibi sicut pentametris et hexametris maxime cum ad concertationem sermonum deuenitur.

On peut voir que partout, dans les prologues, Térence utilise toujours, plus que tous les autres types de vers, des trimètres, comme Plaute, et ailleurs des tétramètres comme des pentamètres et des hexamètres, surtout lorsqu’il en arrive aux joutes verbales.

Miscentur ergo tetrametri cum dimetris brachicatalectis ut in prima scaena Plautus in Amphytrione cum usus fuisset tetrametro :41

Ainsi les tétramètres sont mêlés aux dimètres brachicatalectiques comme dans la première scène de l’Amphitryon, où Plaute a utilisé le tétramètre :

« Qui me alter audacior homo, aut qui confidentior. » 42

« Qui me alter audacior homo, aut qui confidentior »

Tetrametrum est.

(tétramètre)

« Iuuentutis mores qui sciam qui hoc noctis solus ambulem ? » 43

« Iuventutis mores qui sciam qui hoc noctis solus ambulem ? »

Tetrametrum est.

(tétramère)

Mox dimetro brachicatalecto usus est :

Puis il utilise un dimètre brachicatalectique :

« Ita peregre adueniens » 44

« Ita peregre adveniens »

Et simiter :

et de même

« Quis hoc noctis a portu » 45

« Quis hoc noctis a portu »

Dimetris quoque catalecticis nempe quibus una deest syllaba ut

Il utilise aussi des dimètres catalectiques, auxquels manque une syllabe :

« Ingratis excitauit » 46

« Ingratis excitavit »

Vel dimetris hypercatalecticis quibus una superest syllaba comme ibidem :

ou bien des dimètres hypercatalectiques, qui comptent une syllabe de trop :

« Hospicio publicitus accipiar. » 47

« Hospicio publicitus accipiar. »

Vtitur et monometro ut in Truculento :

Il utilise encore le monomètre comme dans le Truculentus :

« Pessima mane » 48

« Pessima mane »

Et rursus

et encore

« Optime odio es. » 49

« Optime odio es ».50

Multisque aliis usus est Plautus, quae passim mutari inuenies.

Plaute a utilisé bien d’autres types de vers dont on découvrira qu’ils sont ici et là différents.

Sisenna de iambico metro in Plautum :

Sisenna51, dans con commentaire à Plaute, à propos du mètre iambique :

«  Iambicum metrum non ex solis iambis conscribitur, sed quinque suscipit pedes uerbi gratia : Iambum, tribrachum, anapaestum, dactylum et spondeum, et eorum solutiones, scilicet ex iambi solutione tribrachum. Nam si sequentem longam syllabam in duas breues soluas, fiet de iambo tribrachus. Spondei autem solutiones duas, dactylum et anapaestum. Vnde datur intelligi iambica metra de iambo et spondeo fieri et de eorum solutionibus. 52  »

« Le mètre iambique n’est pas constitué des seuls iambes, mais admet cinq types de pieds à savoir : l’iambe, le tribraque, l’anapeste, le dactyle et le spondée, ainsi que leurs solutions, par exemple le tribraque pour l’iambe. Car si l’on résoud la longue en deux brèves, l’iambe devient un tribraque. Le spondée a deux solutions, le dactyle et l’anapeste. Ainsi il faut comprendre que les vers iambiques sont formés de l’iambe, du spondée et de leurs solutions. »

Victorinus de iambo sic ait :

Victorinus dit ceci sur l’iambe :

«  Improbatur apud tragicos uersus ex omnibus iambis compositus. Nam quo sit amplior et par tragicae dignitati interponunt frequentius locis dumtaxat imparibus pedum dactylorum moras et spondeorum. Similiter apud comicos laxius spacium datur. Nam et illa loca, quae proprie debentur iambis, spondeis occupant dactyloque et anapaesto locis adaeque disparibus. Ita dum quottidianum sermonem imitari nituntur, metra uitiant studio, non imperitia, quod frequentius apud nostros quam apud Graecos inuenies 53 . »

« Chez les tragiques le vers composé exclusivement d’imabes est rejeté. En effet, pour qu'il soit plus ample et conforme à la dignité tragique, ils placent plus souvent en positions impaires des dactyles et des spondées. De même, les comiques allongent les vers. En effet, ils placent aussi à ces endroits-là des spondés, là où on attend des iambes, ainsi que dactyles et anapestes en positions impaires. Ainsi tandis qu'ils s'efforcent d'imiter le langage quotidien, ils altèrent le vers avec application et non par ignorance, ce que l'on constate plus souvent chez les Latins que chez les Grecs.  »

Hoc autem et Terentianus his uersibus exprimit :

Terentianus aussi dit cela dans ses vers :

« Culpatur autem uersus in tragoediis Et rarus intrat ex iambis omnibus Vt ille contra qui secundo et talibus Spondeon aut quem comparem receperit. Sed qui pedestris fabulas socco premunt, Vt quae loquuntur sumpta de uita putes, Vitiant iambum tractibus spondaicis Et in secundo et caeteris aeque locis,Fidemque fictis dum procurant fabulis, In metra peccant arte, non inscitia Ne sint sonora uerba consuetudinis Paulumque rursus a solutis differant. Magis ista nostri ; nam fere Graecis tenax Cura est iambi uel nouellis comicis Vel qui in uetusta praelucent comoedia. » 54

« On blâme ce vers dans les tragédies et on en compte peu qui soient composés exclusivement de iambes ou qui, en seconde position et aux pieds pairs, reçoivent un spondée ou un équivalent. Quant à ceux qui pratiquent le genre prosaïque de la comédie, pour faire paraître ce qui est dit comme tiré de la vie même, ils altèrent l'iambe en l'allongeant en spondée au deuxième pied et dans toute position impaire. Et tandis qu'ils donnent de la vraisemblance à des fictions, c'est au nom de l'art qu'ils pèchent contre la métrique, et non par ignorance, pour éviter les mots sonores et afin qu’au contraire, ils diffèrent peu de la prose. C’est vrai surtout pour les Latins ; car les Grecs tiennent à l’iambe, qu’ils s’illustrent dans la nouvelle comédie ou dans l’ancienne. »

Item Asitionius de Comicis :

De même Asitionius sur les comiques :

«  Comici poetae laxius etiam in uersibus suis quam tragici spatium dederunt. Et illa quoque loca quae proprie debebantur iambo dactylicis occupant pedibus dum quotidianum sermonem imitari uolunt et spectatorem ad actum rei conuertere. 55  »

« Les poètes comiques ont allongé leurs vers plus encore que les tragiques. Et ils plaçaient aussi à ces endroits-là des dactyles, là où on attend des iambes, quand ils voulaient imiter le langage quotidien et attirer l’attention du spectateur sur la représentation des actions »56

Vnde ex his omnibus facile potestis elicere, lectores beniuoli.

Voilà ce que vous pouvez tirer sans effort de la consultation de tous ces auteurs, bienveillants lecteurs.

Hisce carminibus Plautinis aut (ut apertius loquar) eorum uersificationibus, non esse immorandum quin immo magis elaborandum est ut perfectus et consummatus sensus restituatur.

Sur ces vers plautiniens ou bien (pour parler plus clairement) sur leur versification, il n’est pas nécessaire de s’attarder ou, mieux, d’insister encore afin d’en restituer l’intelligence parfaite et achevée.

Nam etiam id mihi sufficere uidetur [id] quod et nos hac in emmendatione maxime omnium curauimus.

Car il me semble bien suffisant d’avoir, pour notre part, veillé plus que tout autre à faire ici leur correction.

Quod si quis clarius pernoscere concupiscat ex collatione aliorum Plautinorum codicum cum his nostris et apud nos impressis facillime est cogniturus.

Et si quelqu’un souhaite ardemment approfondir encore la question en comparant les autres manuscrits plautiniens avec les nôtres et ceux que nous avons imprimés chez nous, il lui sera très facile de le faire.

Sufficiant igitur quae de iambico metro posuimus et ad Comoediam eiusque circumstantias properemus.

Ce que nous avons présenté sur le mètre iambique suffira donc ; passons sans attendre au genre de la comédie et à tout ce qui la concerne.


1. Servius, commentateur de Virgile. Charpentier fait allusion au « proemium » de son commentaire (cf. l’édition procurée par A. Baudou et S. Clément-Tarantino, A l’école de Virgile. Commentaire à l’Enéide Livre I, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2015, p. 26 sq).
2. Hier., Eus. Chron. 145e Olympiade, Jérôme a traduit le deuxième livre de la Chronique d’Eusèbe de Césarée, qui indique, pour la 145e olympiades : « Plautus ex Umbria Sarsinas Romae moritur, qui propter annonae difficultatem ad molas manuarias pistori se locaverat ibi quotiens ab opere vacaret, scribere fabulas, et solitus vendere »
3. Pl., Most. 770.
4. Merula, 1472.
5. Pius, 1500.
6. Pl., Cist. 197-198.
7. Gell., Noct. 3.3.
8. Gell., Noct. 3.3.7.. Aulu-Gelle dit puiser ses informations « in libro De Comoediis Plautinis » de Varron .
9. Gell., Noct. 3.3.14.
10. Dans sa traduction de la Chronique d’Eusèbe (voir le texte cité supra).
11. Hier., Eus. Chron. 145e Olympiade, Jérôme a traduit le deuxième livre de la Chronique d’Eusèbe de Césarée, qui indique, pour la 145e olympiades : « Plautus ex Umbria Sarsinas Romae moritur, qui propter annonae difficultatem ad molas manuarias pistori se locaverat ibi quotiens ab opere vacaret, scribere fabulas, et solitus vendere »
12. Gell., Noct. 3.3.10.
13. Il s’agit en réalité de L. Aelius, i.e. Lucius Aelius Stilo, philologue et maître de Cicéron et Varron.
14. Gell., Noct. 3.3.4-7.
15. Fest., De uerborum significatione 164.2 ; 340.17 ; 396.5.
16. Varro, L. 7.58.
17. Varro, L. 6.73.
18. Grammairien latin du IIe siècle après J.-C.
19. Gell., Noct. 11.7.5..
20. Hor., Ep. 2.1.58.
21. Quint., I.O. 10.1.99.
22. Chez Quintilien, il est en fait question de Lucius Aelius Stilon, le maître de Cicéron et de Varron. C’est la deuxième fois que le nom du grammairien est cité ici sous une forme fautive (et toujours différente).
23. Gell., Noct. 19.8.6.
24. Macr., Sat. 2.1.10.
25. Gell., Noct. 15.24.
26. Cic., Br. 60.
27. Gell., Noct. 1.24.3.
28. Aulu-Gelle en fait mention en Noct. 9.4.3, quand il parle de livres qu’il a découverts et acquis en débarquant à Brindes : Erant autem isti omnes libri Graeci miraculorum fabularumque pleni, res inauditae, incredulae, scriptores ueteres non paruae auctoritatis: Aristeas Proconnesius et Isigonus Nicaeensis et Ctesias et Onesicritus et Polystephanus et Hegesias, « C'était une collection de livres grecs remplis de merveilles, de fables, de récits inouïs, incroyables, dont les auteurs étaient anciens et d'une autorité considérable : Aristée de Proconnèse, Isigone de Nicée, Ctésias, Onésicrite, Polystéphane, Hégésias. ». Voir sur cet épisode Leofranc Holford-Strevens, Aulus Gellius: An Antonine Scholar and His Achievement, Oxford University Press, 2003, p. 70 : « In 9.4 Gellius states that on disembarking he took a walk to regain his land-legs, and then caught sight of some books for sale, including Greek records of miracula by Aristeas of Proconnesus, Isigonus of Nicaea, Ctesias, Onesicritus, Polystephanus (meaning Philostephanus), and Hegesias, old and dirty, but also dirt-cheap. » . Le contenu de ces livres, dont Aulu-Gelle cite quelques faits remarquables, est donc fait de mirabilia. S’agit-il d’un auteur nommé effectivement Polystephanus, qui ne nous est pas connu par ailleurs, ou d’une mention erronée de l’historien Philostephanus de Cyrène – comme le pense, Leofranc Holford-Strevens – actif au IIIe s. av. J.-C., qui a écrit un De Cypro, un De Cyllene, des Epirotica ? Ou bien encore d’un poète comique dont on n’a conservé que des fragments ? En tout cas nous n’en avons pas trouvé trace dans l’édition Kassel, R. - C. Austin, Poetae Comici Graeci, Berlín, New York, 1983-2000. Ou bien finalement d’un auteur moderne, qui aurait écrit un traité de métrique ? Car dans les diverses hypothèses précédemment avancées, il n’est pas question de versification iambique.
29. On lit cette anecdote, avec son interprétation étiologique, dans une scholie à Nicandre, Alexipharmaca 130 (TLG).
30. Cette précision vient sans doute corriger une erreur parfois commise, qui fait de Iambe l’épouse du roi. C’est ce que qu’écrit, par exemple, Gilles de Maizière dans son édition de Sénèque, parue une année plus tôt).
31. Il s’agit de Déméter, en quête de sa fille, à qui les douces railleries de Iambe arrachent un sourire ou un éclat de rire.
32. Translitération du grec.
33. Pour conuicior.
34. Hor., P. 76-82.
35. Arstt., Poet. 1449a25.
36. Hor., P. 251-253.
37. Ter. Maur., De Litteris, De Syllabis, De Metris 2273-2275, .
38. Pers., Sat. Pr. 1-3.
39. Je reprends la traduction de A. Cartault aux Belles Lettres.
40. Ter. Maur., De Litteris, De Syllabis, De Metris 2398-2400, .
41. Prisc., Libri minores 422.1.10, Le développement qui suit se trouve, à quelques détails près, chez Priscien.
42. Pl., Amph. 153. Il s'agit du premier vers de dialogue, après le prologue. Tous les vers de l’Amphitryon cités ensuite se trouvent dans la première réplique de Sosie. Les éditeurs modernes proposent des dispositions diverses, et reconnaissent de nombreuses incertitudes.
43. Pl., Amph. 2-3.
44. Pl., Amph. 161.
45. Pl., Amph. 164a.
46. Pl., Amph. 164b.
47. Pl., Amph. 162.
48. Pl., Truc. 120.
49. Pl., Truc 121.
50. v. 123. Fin de Priscien
51. Commentateur de Plaute, cité par Rufin. Gramm., Metr. Ter., que reprend ici Charpentier.
52. Rufin. Gramm., Metr. Com. 562, .
53. Rufin. Gramm., Metr. Com. 557, .
54. Ter. Maur., De Litteris, De Syllabis, De Metris 2228-2242, .
55. Prisc., Libri minores 420.1, .
56. Le texte reporté par Priscien précise : « a versificationis observatione spectatorem ad actum rei convertere ».